Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) confirme que les moteurs de l'avion qui s'est écrasé aux Îles-de-la-Madeleine fonctionnaient au moment de l'impact.
Un texte de Laurence Gallant
En point de presse vendredi matin, le BST a également indiqué que l'aéronef avait une légère assiette de cabré et que les ailes étaient presque à l'horizontale au moment de l'impact. Les enquêteurs tenteront de récupérer le GPS qui aurait été utilisé durant le vol.
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada signale que c'est le contrôle de la circulation aérienne de Moncton qui a autorisé l'avion pour une approche aux instruments à l'aéroport des Îles-de-la-Madeleine.
L'épave et les débris de l'avion sont circonscrits dans une aire de 150 mètres sur 150 mètres, à environ 90 mètres du point d'impact initial.
L'enquête sur le terrain du BST touche à sa fin, mais l'aéronef sera envoyé au laboratoire du BST à Ottawa pour des analyses approfondies. D'autres témoins oculaires pourraient être entendus dans les prochains jours.
Les données météorologiques recueillies indiquent qu'il y avait de la brume et une pluie légère aux Îles-de-la-Madeleine, au moment de l'accident. Par ailleurs, d'autres détails sur les conditions météorologiques sont attendus par le Bureau de la sécurité des transports.
Sept personnes sont mortes dans l'accident d'avion survenu le 29 mars en fin de matinée. L'ex-ministre libéral fédéral et chroniqueur Jean Lapierre, ainsi que son épouse et des membres de sa famille, sont au nombre des victimes. Ils se rendaient sur l'archipel pour les funérailles du père de Jean Lapierre.
L'appareil Mitsubishi Modele MU-2B-60 a décollé de l'aéroport de Saint-Hubert mardi matin avant de s'écraser à quelques kilomètres de l'aéroport des Îles-de-la-Madeleine.
Voir aussi: