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Vous aurez dorénavant une bonne raison de boire du gin!

Les bienfaits du gin
Gin Tonic, aboard Royal Clipper, sailing in Mediterranean Sea, Italy
Holger Leue / LOOK-foto via Getty Images
Gin Tonic, aboard Royal Clipper, sailing in Mediterranean Sea, Italy

L’engouement des Canadiens pour le gin est indéniable, on lui prédit justement une croissance de 11.8 % sur le marché d’ici les cinq prochaines années... Logique, car plusieurs distillateurs artisanaux ont récemment lancé sur le marché de fins spiritueux primés par la nouvelle vague de consommateurs sophistiqués.

Le saviez-vous? Le gin a fait ses tout débuts dans les pharmacies grâce au médecin hollandais Franciscus Sylvius au XVIIe siècle. À l’époque, il était utilisé pour soigner les maux de dos et les muscles endoloris. Le principal d’intérêt, ici? Les baies de genièvre, aux propriétés diurétiques (ballonnements), dépuratives, antirhumatismales et antiseptiques (maux de gorge) qui favorisent aussi la destruction de l'acide urique. Il est même moins calorique qu’une bière (5 % alcool) ou d’une flûte de champagne. Il aurait des vertus bénéfiques au-delà de la légendaire « ponce de gin »... Mais en petite quantité, bien entendu…!

Saviez-vous aussi que la baie de genièvre, l’ingrédient clé, n’a pas son pareil pour rafraîchir l’haleine? Il suffit de croquer une ou deux baies fraiches quelques minutes. Les vertus thérapeutiques du genévrier remontent à l’Égypte antique et les Amérindiens en étaient aussi friands. Ce fruit peut servir de nourriture en situation d’urgence et son écorce peut être appliquée en cataplasme lors de blessures…Bon à savoir avant sa prochaine sortie à la campagne. Bu en tisane, celui-ci induit un relâchement musculaire et facilite la digestion des aliments gras et des repas lourds.

Mais voilà que tous ne sont pas égaux au royaume du gin … Par exemple, le dry gin Ungava semblerait se démarquer de ses pairs. Mario d’Amico, mixologue et ambassadeur du Domaine Pinnacle, explique : «Il y a les gins et les dry gins. Dans la catégorie dry gin, il y a plusieurs caractéristiques à respecter, il faut que les aromates utilisés soient 100 % naturels. Il y a aussi le fait qu’on ne peut pas ajouter de sucre. On ne peut pas doser le gin après la production. C’est un peu à l’opposé de gins comme Hendricks qui lui, est un gin mais pas un dry gin. Donc les saveurs ont pu être synthétisées et il peut y avoir eu du sucre de rajouté. Ensuite, il y a la catégorie London Dry Gin, poursuit-il, qui ne veut absolument pas dire que ça vient de Londres… Dans la catégorie London Dry gin on connaît notamment les grandes marques comme Tanqueray ou Bombay. C’est un genre d’agencement d’aromates qui n’est jamais précisé, car ce n’est pas obligatoire, mais qui au final donne le même type de bouquet, quand on parle de gin. La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas un London Dry Gin est que notre gin est jaune et que la couleur doit être claire... Le seul aromate obligatoire est la baie de genièvre. Le dry gin Ungava contient de la camarine noire, de la baie d’églantier, le thé du labrador et le genévrier nordique.»

Et vous, comment aimez-vous le savourer? Le consommez-vous seul, avec des glaçons, ou distillé avec un sirop simple et plusieurs volumes de tonique? Voilà qui est au cœur de l’enjeu ici. Gardez en tête que l’eau tonique qu’on retrouve dans les épiceries est bourrée de glucose-fructose.

Ce qui fait l’intérêt du Gin Ungava, c’est son profile ultra aromatique, qui, selon le mixologue, peut être siroté seul – sans l’ajout de sirop, ce qui est plutôt atypique pour ce type d’alcool. Vous aimeriez quand même parfumez votre concoction tout en gardant votre cocktail aussi santé que possible? M. D’Amico à une solution plutôt santé et peu calorique pour vous : « Il y a une association moléculaire qui se fait, une sorte d’alchimie entre les molécules de pamplemousse et de genévrier nordique. Un zeste de pamplemousse dont on exprime ses huiles essentielles dans le verre et le Ungava servit sur glace fait ressortir toutes les notes de genévrier ».

Justement, voici une façon originale de déguster cet alcool:

Cocktail gin, abricot et miel

- 1 once de jus ou de nectar d’abricot (30ml)

- Une demi-once de jus de citron (15ml)

- 2 onces de gin (60ml)

- Une demi-once de sirop de miel. Pour le sirop: faire un sirop simple avec du miel, i.e. faire chauffer 100ml de miel et 100ml d’eau dans une casserole quelques minutes.

- Servir dans un verre à vin rempli de glace. Mettre les ingrédients directement dans le verre, tourner légèrement.

Garnir d’une feuille de sauge sur le dessus et vous voilà prêt à trinquer!

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