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Le journaliste Raymond St-Pierre légèrement blessé lors de bombardements (VIDÉOS)

Un journaliste de Radio-Canada légèrement blessé lors de bombardements (VIDÉOS)

Bien que globalement respectée, la trêve demeure fragile en Syrie, comme a pu le constater notre envoyé spécial en Syrie, Raymond Saint-Pierre. Le journaliste effectuait une tournée d'une région syrienne à l'invitation de l'armée russe, avec des collègues de divers pays, lorsque son convoi a été pris pour cible près d'un petit village, à 5 km de la frontière turque.

« Des militaires syriens nous expliquaient la proximité des troupes turques et soudainement, alors qu'on se préparait à partir, on a fait l'objet d'un bombardement », a expliqué Raymond Saint-Pierre, correspondant de Radio-Canada à Moscou, lors d'une intervention à ICI RDI.

« Il y a eu au moins, au moins huit à dix explosions tout autour de nous. »

— Raymond Saint-Pierre

Les journalistes ont trouvé refuge derrière des blindés avant d'être évacués à bord de ces véhicules de l'armée russe. Raymond Saint-Pierre a été légèrement blessé à une main, à un coude et à un genou lors du bombardement. Le convoi a repris la route pour se réfugier à la base russe de Lattaquié.

Les auteurs du bombardement demeurent inconnus, mais le journaliste de Radio-Canada identifie deux groupes de suspects susceptibles d'être à l'origine de cette attaque contre un convoi de journalistes bien identifié.

« Ça peut être du côté turc, parce que les Russes reprochent aux Turcs de vraiment masser des troupes le long de la frontière, mais aussi le Front Al-Nosra, une branche d'Al-Qaïda qui est très active dans la région », explique M. Saint-Pierre.

« Qui nous a tiré dessus, nous a bombardés? Je ne le sais pas, mais c'est nous qui étions visés ça c'est certain. »

— Raymond Saint-Pierre

Le convoi, composé de plusieurs camions et blindés, était très visible. Il transportait une quarantaine de journalistes, tous identifiés, entassés dans trois blindés lorsqu'ils ont été pris pour cible.

Habitué des zones de guerre, le journaliste tient à remettre les événements en perspective. « Ça fait cinq ans que ce pays est en guerre et il y a peu d'endroits en Syrie où on est vraiment en sécurité, explique-t-il. Il n'y pas beaucoup d'endroits où on peut dire à 100 % qu'il y a une trêve. »

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