MONTRÉAL _ Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a dû se porter à la défense des syndicats, vendredi, alors qu'un étudiant du Collège Dawson, où il prononçait une allocution, s'est plaint du fait que les syndicats avaient trop de pouvoir au Québec.
Alors qu'il interrogeait M. Péladeau après son allocution, l'étudiant de niveau collégial a aussi invité M. Péladeau à légiférer pour encadrer les syndicats. L'étudiant se disait "outré" du fait que les enseignants ne peuvent être congédiés à cause des syndicats, selon lui.
M. Péladeau, qui a eu maille à partir avec certains de ses syndicats dans le passé, alors qu'il dirigeait encore les affaires de Québecor, s'est ainsi trouvé dans la position délicate d'avoir à défendre l'importance et le rôle des syndicats au Québec.
Il a d'abord dépeint les syndicats comme des acteurs importants dans la province. Il a également souligné que durant la dernière décennie, les syndicats du Québec avaient choisi d'emprunter la voie de participer au développement de l'économie québécoise grâce à leur fonds de travailleurs, soit le Fondaction CSN et le Fonds de solidarité de la FTQ.
Il les a aussi pratiquement décrits comme des partenaires, affirmant que l'on gagne quand on travaille ensemble.