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Le prolongement du métro vu d'un œil plus enthousiaste par le nouveau ministre des Transports, Jacques Daoust

Le nouveau ministre des Transports est favorable au prolongement du métro
PC

Le nouveau ministre des Transports du Québec, Jacques Daoust, voit d'un œil favorable le prolongement du métro de Montréal, mais il se garde bien d'annoncer que le projet ira de l'avant. Le projet, qui a connu plusieurs rebondissements, a été identifié comme prioritaire cette semaine par le maire Denis Coderre, qui veut profiter des nouveaux investissements fédéraux en infrastructures.

« Je ne peux pas imaginer qu'on n'ait pas un peu toujours sur la table à dessin une extension de ce moyen de transport-là. [...] On a une lutte aux changements climatiques importante. C'est un transport efficace, électrique, il est évident que le transport par métro à Montréal doit continuer de se déployer », a déclaré le ministre Daoust à l'émission Midi Info, animée par Michel C. Auger.

L'Agence métropolitaine de transport a soumis récemment à Québec une étude détaillée sur le prolongement de la ligne bleue du métro entre la station Saint-Michel et l'arrondissement d'Anjou. Le gouvernement prend connaissance de l'étude avant de décider des prochaines étapes.

« La question est de savoir combien ça coûte, mais en même temps vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'un transport en commun efficace dans une ville, c'est beaucoup de dynamisme pour une ville. »

— Jacques Daoust, ministre des Transports

Un bon réseau permet « d'amener facilement des gens de l'île au centre-ville et d'avoir une activité commerciale importante, soutient-il. C'est une façon d'avoir une activité économique importante et sans polluer. »

La position enthousiaste du ministre Daoust tranche avec celle de son prédécesseur Robert Poëti, qui évoquait d'autres scénarios, comme un métro en surface ou aérien. Le maire de l'arrondissement d'Anjou, Luis Miranda, n'a pas caché son étonnement en entendant le ministre.

« C'est une bonne nouvelle! Honnêtement, je suis agréablement surpris, c'est le signe qu'on s'en va dans la bonne direction », commente-t-il, lançant même un « bravo! ».

Le groupe Transport 2000, qui plaide depuis presque 40 ans pour les transports collectifs, accueille de son côté avec une certaine prudence les propos du ministre. Son président François Pepin insiste sur l'importance d'investir aussi à court terme pour augmenter l'achalandage, par exemple avec des voies réservées et des circuits d'autobus express.

« Il y a plusieurs solutions à court terme [...] parce que quand on parle de mode lourd, on parle déjà de 5, 7 ou 10 ans », explique-t-il. L'expérience qu'on a vécue au cours des 10 dernières années peut en être témoin. »

Le train de l'Est entre Mascouche et Montréal devait par exemple être prêt pour 2009. Il s'est finalement réalisé en 2014 à un coût beaucoup plus élevé que prévu.

PARTIE 1: LE RÉSEAU D'AUTOBUS

Dans les coulisses du transport en commun montréalais

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