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Uber: une commission parlementaire se penchera sur l'industrie du taxi (VIDÉO)

Uber: une commission parlementaire se penchera sur l'industrie du taxi (VIDÉO)

Une commission parlementaire de l'Assemblée nationale se penchera sur l'industrie du taxi, en crise depuis l'arrivée d'Uber au Québec, vient d'annoncer le nouveau ministre des Transports, Jacques Daoust.

Toutes les parties seront invitées à la table : tant les représentants d'Uber que ceux de l'industrie « traditionnelle » du taxi.

Selon le ministre Daoust, les parlementaires devront garder en tête trois grands principes : la sécurité des passagers, des règles équitables pour tous les joueurs et le bénéfice des utilisateurs.

Appelé à donner son opinion personnelle sur le dossier, le ministre Daoust a répondu qu'il n'était pas contre le progrès technologique, mais qu'il fallait réglementer.

L'industrie du taxi demande depuis longtemps au gouvernement Couillard d'interdire l'application UberX. Mardi, une demande d'injonction permanente a été déposée par le Syndicat des travailleurs autonomes Métallos pour faire cesser les activités de la compagnie sur tout le territoire québécois.

Les chauffeurs de taxi, qui ont souvent payé 200 000 $ le permis leur donnant le droit d'exercer leur métier, sont frustrés de voir qu'Uber donne le droit à n'importe qui de transporter des passagers contre rétribution. Les chauffeurs de taxi devraient-ils être dédommagés par le gouvernement? « Je ne pense pas que ce soit à la population du Québec de payer », a répondu le ministre Daoust, lors d'un point de presse, cet après-midi.

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