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Vous espionnez un «ami» Facebook qui vous exaspère? Vous faites du «schadenfriending»!

Sur Facebook, faites-vous du «schadenfriending» sans le savoir?
USA, Utah, Provo, Young woman text messaging in bed
Tyler Marshall via Getty Images
USA, Utah, Provo, Young woman text messaging in bed

Vous ne pouvez vous empêcher de surveiller et critiquer cet "ami" que vous avez sur Facebook mais qu'au fond vous ne supportez pas? Bien plus complexe qu'une simple forme de jalousie, c'est ce qu'on appelle le "schadenfriending". Zoom sur un mal que l'on peine aujourd'hui à définir...

Le "schadenfriending" est la contraction de schadenfruede (mot allemand signifiant "mauvaise joie") et friend ("ami"). C'est un phénomène qui se caractérise selon l'Urban Dictionary (dictionnaire en ligne participatif donnant des descriptions sur des termes populaires) par le besoin d'ajouter une personne à son réseau dans le seul but de pouvoir l'espionner. Conséquence de cette pratique? Son mal-être vous procure un certain soulagement voir un certain plaisir.

Souvent, cela est le résultat d'une certaine forme de rivalité ou de haine enfouie envers quelqu'un de votre entourage. Enfant, il y avait cette fille plus grande/svelte/sûre d'elle que vous ou celle qui, sans cesse, vous humiliait sans raison apparente. En grandissant, et même sans avoir pour autant gardé contact avec elle, vous décidez de l'ajouter sur les réseaux sociaux. Là où cela pose vraiment problème, c'est quand votre curiosité devient quelque chose de plus vicieux.

Vous épiez ses moindres faits et gestes en vous persuadant que, de toute façon, vous valez mieux qu'elle. Vous ne cessez de vous comparer en ne pointant que ses défauts. L'espionner devient alors une manière de vous sentir mieux dans votre peau.

D'après Irene Levine, psychologue et professeur en psychiatrie à l'École de médecine de l'Université de New York interrogée par le Grazia UK , l'envie incessante de nous comparer aux autres serait une attitude tout à fait naturelle. Elle explique : "Nos amis et nos connaissances peuvent nous servir de baromètres. Ils nous aident à nous juger et à nous définir. Certains de nos amis sont des modèles dont on essaie d'imiter le succès. Il est donc normal de se sentir jaloux quand ils semblent davantage réussir que nous".

Mais il n'existe pas qu'une seule forme de "schadenfriending". Cet ex- ami(e) ou amant - qui vous a fait du mal mais avec qui malgré tout, vous voulez absolument garder contact sans vraiment savoir pourquoi, l'est aussi.

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