Les efforts d'une famille de réfugiés syriens récemment installée ont ému une Montréalaise au point qu'elle a offert un emploi au père de famille dans sa clinique de denturologie.
Alexan Dermijian, sa femme et leurs deux jumelles de 2 ans sont apparus au Téléjournal le 6 décembre dernier. Arrivés depuis cinq mois à Montréal, ils suivaient alors des cours intensifs de français.
La denturologiste Danielle Patenaude s'est sentie interpelée par le témoignage de celui qui a été technicien dentaire durant 20 ans en Syrie.« Quand il a dit qu'il était technicien dentaire, je me suis dit ''voilà!''. Je cherchais à aider et la réponse est apparue à ce moment-là, a-t-elle raconté. Il parlait aussi déjà français. Quelques mots seulement, mais on voyait l'effort d'intégration. »
Pour Alexan, l'histoire se termine bien. Non seulement il a réussi tous ses tests de compétences, mais il est retourné à la maison avec un emploi à temps plein.
« Je suis heureux parce que chaque jour, il faut travailler pour vivre normalement, a soutenu celui qui a fui la guerre. [Lorsqu'un] homme travaille, c'est bien pour la famille. »
Selon l'Institut de la statistique du Québec, les immigrants représentent près de la moitié des travailleurs à faible revenu ayant un diplôme universitaire. En outre, le taux d'immigrants à faibles revenus s'élève à 11 % comparativement à 4 % pour les travailleurs natifs de la province.
D'après un reportage de Pascal Robidas
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