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Le premier ministre espagnol frappé en pleine rue avant une rencontre (VIDÉO)

Le premier ministre espagnol frappé en pleine rue (VIDÉO)

Mariano Rajoy se souviendra de ce déplacement à Pontevedra. De passage ce mercredi 16 décembre dans la ville galicienne pour la campagne des élections législatives qui se tiennent dimanche, le premier ministre espagnol s'est fait agresser. Comme le rapporte El Pais, un jeune homme l'a frappé au visage, cassant ses lunettes, avant d'être arrêté.

Ce jeune de 17 ans aurait approché le chef du gouvernement soi-disant pour prendre une photo, avant de le gifler, précise le quotidien espagnol, qui ajoute que la scène (voir la vidéo en tête d’article) s'est déroulée dans une rue piétonne de Pontevedra, ville où Mariano Rajoy a vécu la majorité de sa vie.

Le premier ministre conservateur a ensuite continué son chemin, mais sans ses lunettes. Avant d'être menotté, son agresseur a quand même frappé un officier chargé de la protection de Rajoy, selon El Pais. Le chef du gouvernement a donné un peu plus tard de ses nouvelles.

"Sincères remerciements pour les démonstrations d'affection et de solidarité qui me sont parvenues cet après-midi. Continuons le travail", a-t-il écrit avant de préciser dans un second tweet qu'il allait "bien" :

Un média espagnol a publié une photo de Mariano Rajoy le visage rougi et sans ses lunettes ainsi qu'un cliché de son agresseur faisant le salut de la victoire après son arrestation :

Mariano Rajoy multiplie les bains de foule avant les élections de dimanche, auxquelles son parti, le Parti populaire, arriverait en tête mais avec moins de 30 % des voix, selon les derniers sondages. La ministre des Infrastructures Ana Pastor, qui se trouvait avec lui, s'est dite "indignée par cette agression", dans un message sur Twitter.

Mariano Rajoy s'est affronté en début de semaine à son challenger socialiste Pedro Sanchez lors d'un débat d'une rare violence, marqué par les attaques du second contre le premier sur son bilan en matière de corruption.

Pedro Sanchez a notamment déclaré que le président du gouvernement devait être une "personne décente". Et "vous ne l'êtes pas", a-t-il lancé à Mariano Rajoy, qui a jugé que le candidat socialiste formulait des "affirmations misérables et mesquines". Sur son compte Twitter, Pedro Sanchez a condamné l'agression "intolérable" subie par Mariano Rajoy.

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