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Snapchat à l'école comme outil de communication avec les élèves

Snapchat à l'école pour communiquer avec les élèves
Schoolgirl looking at phone and smiling
Klaus Vedfelt via Getty Images
Schoolgirl looking at phone and smiling

Si les technologies prennent une part de plus en plus importante dans les salles de classe, à l'école secondaire Prince of Whales de Vancouver, on va encore plus loin : l'application pour téléphone intelligent Snapchat est devenue un outil de communication à part entière avec les élèves.

L'époque où l'utilisation du téléphone en classe était punie sévèrement semble bel et bien révolue à l'école secondaire Prince of Whales. Depuis deux semaines, les annonces et autres bulletins d'information sont communiqués à l'aide de Snapchat. Plus de 200 élèves se sont déjà inscrits pour recevoir les « snaps » de l'établissement fréquenté par 1100 jeunes.

« Comme beaucoup d'écoles, nous avons un système d'annonces sonores diffusées dans les couloirs et les salles de classe. Un système inventé en 1915 pendant la Première Guerre mondiale, je crois. Il est temps d'aller un peu plus loin », commente le directeur de l'école David Derpak.

Lancée en 2011, Snapchat est une application d'échange de photos et de vidéos qui ne restent visibles que durant quelques secondes avant d'être détruites. Particulièrement prisée par les jeunes de moins de 25 ans, elle compte 200 millions d'utilisateurs actifs, devançant ainsi Instagram ou encore Tumblr.

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« Communiquer, mais pas distraire »

Le directeur David Derpak compte rapidement rendre ses « snaps » un peu plus attractifs en y ajoutant des photos et des vidéos. « On peut communiquer sur tout : des essais de volleyball, à une coupe remportée en soccer en passant par : ''des représentants d'une université sont là, venez les rencontrer'' », note-t-il.

L'équipe pédagogique a passé en revue plusieurs médias sociaux, dont Facebook et Instagram, mais son choix s'est finalement porté sur Snapchat, car l'application ne permet pas de commenter les publications. Et il est important, selon le directeur Derpak, d'utiliser les réseaux sociaux comme un outil pour aider la communication, pas pour distraire les jeunes. Il perçoit les « snaps » comme des rappels qui peuvent se substituer à un traditionnel agenda.

« Environ 64 % de nos élèves n'ont pas l'anglais comme langue maternelle. Plutôt que de faire des annonces qui ne sont pas forcément comprises par tous, Snapchat permet de prendre une capture d'écran et de relire plusieurs fois l'information », ajoute-t-il. Car si les contenus sont censés s'autodétruire, les jeunes savent contourner l'obstacle en réalisant une copie d'écran de leur téléphone intelligent et conserver ainsi le « snap ».

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