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«Amir Khadir nage en plein délire», selon le cabinet de Coiteux (VIDÉO)

«Amir Khadir nage en plein délire», selon le cabinet de Coiteux (VIDÉO)

QUÉBEC – Une allégation soulevée par le député de Québec solidaire Amir Khadir a fait réagir le cabinet de Martin Coiteux mardi soir.

Un peu plus tôt, le député de Mercier avait affirmé que le PLQ a monnayé un accès au président du Conseil du trésor lors d’un cocktail de financement à 100$ le billet.

L’événement en question s’est déroulé en avril dernier dans la circonscription de Richmond.

«Est-ce que ce n'est pas là une violation flagrante de l'esprit de tout ce qu'on a fait depuis plusieurs années pour éviter que l'appareil gouvernemental, les ministres, servent à financer la caisse électorale du parti? Ensuite, est-ce que ce n'est pas une violation directe de la loi sur le lobbyisme?», a demandé le député au cours d’un point de presse.

«Est-ce qu'il y a d'autres activités de financement où des ministres sont invités comme invités d'honneur, et on invite ensuite des gens qui ne sont pas membres du parti — ces personnes-là n'étaient pas membres du parti — à participer au cocktail de financement sous la promesse d'avoir accès au ministre? », a-t-il demandé.

Lors de la période de questions qui précédait son point de presse, Amir Khadir a été interrompu par le président de l’Assemblée nationale lorsqu'il a voulu aborder le sujet. Celui-ci jugeait que la question contrevenait aux règles du Salon bleu et que l’accusation était sans fondement.

En fin de journée, le cabinet de Martin Coiteux a contacté Le Huffington Post Québec pour réagir aux allégations du député de Québec solidaire.

«Amir Khadir est en train de faire une campagne de salissage. Il nage en plein délire», a affirmé l’attachée de presse du ministre Coiteux, Marie-Ève Pelletier.

«On le met en garde contre l’atteinte à la réputation», a-t-elle ajouté, sans vouloir préciser les mesures qui pourraient être prises.

«Le ministre n’a violé aucune loi, ni celle sur le lobbyisme, ni celle sur la loi électorale, assure Marie-Ève Pelletier. Il n’y a rien d’illégal à aller bruncher avec des militants un dimanche matin lors d’une activité de financement politique.»

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