Après s'être montré discret sur la question, le premier ministre Justin Trudeau a condamné dans les termes les plus forts les actes de terrorisme en France et en Turquie, lors d'un dîner de travail, hier soir, au sommet du G20, à Ankara.
Un texte de Madeleine Blais-Morin
C'est ce qu'affirme un porte-parole du bureau du premier ministre. Toujours selon le compte-rendu de ce porte-parole, le premier ministre canadien a qualifié le groupe armé état islamique, qui a revendiqué les attentats de Paris, de «fléau pour le monde».
Justin Trudeau a noté que personne n'est à l'abri de la violence en rappelant l'attaque du parlement à Ottawa l'an dernier, quelques étages sous l'endroit où il se trouvait à ce moment-là.
Il a aussi mentionné que ces attaques rappellent qu'il reste encore beaucoup de travail à faire dans la lutte contre le terrorisme.
M. Trudeau se trouve dans la position délicate, particulièrement dans le contexte actuel, de défendre le retrait des CF-18 canadiens de la campagne de bombardement de la coalition contre le groupe armé État islamique en Irak et en Syrie.
Il a assuré à ses collègues dimanche soir que le Canada continuerait d'être un membre actif de la coalition, mais qu'il évaluait de quelle manière le pays peut le mieux y contribuer.
Justin Trudeau s'est aussi entretenu ce matin avec le ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius, en marge du sommet qui se conclut aujourd'hui.
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