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Montréal multiplie les saisies de véhicules Uber

Montréal multiplie les saisies de véhicules Uber
CBC

Plus de 400 véhicules ont été saisis pour transport illégal à Montréal depuis le début de l'année, dont une centaine seulement le mois dernier. Le Bureau du taxi de Montréal est déterminé à lutter contre les chauffeurs qui utilisent l'application UberX, mais l'entreprise conteste les contraventions.

Un texte de Benoît Chapdelaine

Le Bureau du taxi multiplie les saisies pour décourager l'utilisation de l'application mobile UberX, disponible depuis maintenant un an à Montréal.

La contravention et le remorquage des véhicules peuvent coûter des centaines de dollars aux chauffeurs, mais Uber conteste les contraventions au nom de ses membres.

Aucune date n'a encore été fixée en cour municipale pour entendre la première cause du genre.

« On va continuer de contester ça. On va continuer d'être présent pour les centaines de milliers de Montréalais qui utilisent nos services sur une base mensuelle. Donc on va être là pour eux pour continuer d'offrir ce service-là », affirme le directeur général d'Uber au Québec, Jean-Nicolas Guillemette.

L'administration Coderre demeure cependant déterminée à protéger l'industrie du taxi contre Uber. Tous les chauffeurs de taxi doivent maintenant offrir le paiement par carte de débit ou crédit et seront bientôt soumis à un code vestimentaire.

Jean-Nicolas Guillemette s'adresse davantage à Québec dans ses efforts pour légaliser Uber.

« On est en mesure de discuter avec eux [les représentants du gouvernement du Québec], de faire évoluer le dossier. Je pense qu'ils se fient également à regarder ce qui se passe ailleurs dans leurs analyses. Au niveau de la Ville de Montréal, c'est assez fermé, donc c'est sûr qu'on se tourne plus vers la province », constate M. Guillemette.

Le premier ministre Phillipe Couillard avait manifesté une ouverture envers UberX l'été dernier, après une motion favorable des jeunes libéraux.

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