Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a entamé la dernière ligne droite de la campagne électorale comme il l'avait amorcée, il y a 72 jours : sur le thème du changement.
Parti favori dans les intentions de vote lors du déclenchement des élections, le NPD a cependant perdu des plumes, au point d'être maintenant classé troisième selon les plus récents sondages.
Le chef néo-démocrate, qui faisait campagne à Maple Ridge, en Colombie-Britannique, a cependant minimisé la portée des enquêtes d'opinion, affichant son optimisme.
« En 2011, j'ai vu les mêmes compagnies de sondages qui nous mettaient, à une semaine des élections, en quatrième place au Québec », a-t-il rappelé.
« Nous allons emmener du changement à Ottawa, nous débarrasser de Stephen Harper et emmener de l'espoir, a-t-il martelé. Les Canadiens qui veulent du changement [...] savent que seul le NPD offre cet espoir de changement. »
« Lorsqu'on est tanné des conservateurs, on est obligé de retourner aux libéraux et ainsi de suite. Cette fois-ci, il y a de l'espoir. »
— Thomas Mulcair, chef du NPD
« Le NPD offre l'espoir de rompre avec une mauvaise habitude vieille de 148 ans », a-t-il assuré, évoquant un choix entre trois formations principales plutôt que deux.
« Pour la première fois de l'histoire du Canada, il y a une course à trois. Pour la première fois de l'histoire du Canada, un autre parti que les deux vieux partis est l'opposition officielle et forme un gouvernement en attente. Pour la première fois de l'histoire du Canada, le 19 octobre, on va se donner un gouvernement social-démocrate NPD et [on sera] fier de le faire », a-t-il martelé.
Thomas Mulcair a affirmé que sa formation n'avait besoin de ravir que 35 sièges aux conservateurs par rapport aux résultats de 2011 pour les défaire. « Les libéraux en ont besoin d'au moins 100 de plus pour arriver à ce résultat », a-t-il lancé.
Le 2 mai 2011, les conservateurs ont remporté 166 sièges, contre 103 pour le NPD, 34 pour le Parti libéral, 4 pour le Bloc québécois et un pour le Parti vert. En vertu d'une réforme de la carte électorale, 30 nouvelles circonscriptions sont toutefois venues s'ajouter aux 308 existantes. Les frontières de nombreuses autres ont aussi été modifiées.
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