Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Harcèlement et Marcel Aubut: le conseil d'administration du COC dit n'avoir jamais été mis au courant

Aubut: le CA du COC dit n'avoir jamais été mis au courant
TORONTO, ON - JUNE 25 - President of the Canadian Olympic Committee Marcel Aubut during a news conference announcing a new Team Canada apparel sponsorship with Adidas and Sport Chek. (Andrew Francis Wallace/Toronto Star via Getty Images)
Andrew Francis Wallace via Getty Images
TORONTO, ON - JUNE 25 - President of the Canadian Olympic Committee Marcel Aubut during a news conference announcing a new Team Canada apparel sponsorship with Adidas and Sport Chek. (Andrew Francis Wallace/Toronto Star via Getty Images)

Le conseil d'administration du Comité olympique canadien (COC) n'a jamais été mis au courant de la lettre envoyée par la direction de l'organisme du COC à Marcel Aubut en 2011 lui demandant de cesser de poser des gestes inappropriés envers le personnel féminin.

En conférence téléphonique mardi après-midi, la présidente par intérim de l'organisme, Tricia Smith, de même que Richard Pound, qui siège au conseil d'administration, ont également indiqué ne pas avoir été informés que les employés du Comité organisateur des Jeux de Vancouver avaient développé en 2009 un système de messagerie interne alertant les employées féminines de la présence de Marcel Aubut dans leurs locaux.

Plus encore, Mme Smith a soutenu que le conseil n'était au courant d'aucune «interaction spécifique qui pourrait être considérée comme du harcèlement.»

Mme Smith a annoncé que le COC avait mandaté une avocate experte en ressources humaines de Toronto, Christine Thomlinson, pour mener une enquête indépendante exhaustive dans laquelle la question de la lettre de 2011 et les suites de cette intervention serait également étudiée.

L'objectif premier de l'enquête, toutefois, est d'ouvrir grandes les portes à toute personne qui voudrait faire part de son expérience à Me Thomlinson ou de manière confidentielle par voie électronique, bien que Mme Smith reconnaisse que le défi sera de faire en sorte qu'elles se sentent assez à l'aise pour se manifester.

Bien que la seule plainte formelle soit devenue caduque avec la démission de Me Aubut, la plaignante entend collaborer avec la nouvelle enquête et Richard Pound a par ailleurs précisé que d'autres personnes s'étaient manifestées.

La présidente promet que la totalité du rapport d'enquête sera rendue publique, incluant d'éventuels témoignages, tout en protégeant l'identité des personnes impliquées.

Du street-art contre le harcèlement de rue

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.