L'ex-détenu de la prison de Guantanamo Omar Khadr pourra quitter Edmonton et visiter sa famille cet automne pendant un maximum de deux semaines, a décidé la juge June Ross de la Cour d'appel de l'Alberta.
La juge a également autorisé le retrait des bracelets électroniques qu'Omar Khadr devait porter. Elle a aussi levé la surveillance policière de son accès à Internet.
L'homme âgé de 28 ans a obtenu la libération conditionnelle en mai en attendant que soit entendu aux États-Unis l'appel de sa condamnation pour crimes de guerre en Afghanistan. Omar Khadr vit dans la résidence de son avocat, Dennis Edney, à Edmonton.
La semaine dernière, la juge June Ross avait accepté d'assouplir certaines des conditions de sa libération sous caution pour lui permettre de suivre des cours du soir et d'aller prier tôt le matin à la mosquée.
La juge avait réservé sa décision sur d'autres demandes d'Omar Khadr. L'ex-prisonnier de Guantanamo demandait de pouvoir visiter sa famille à Toronto, de pouvoir parler une langue autre que l'anglais et l'allègement de la surveillance policière sur son accès à Internet. Il souhaitait aussi le retrait des bracelets électroniques qu'il est obligé de porter et qui sont gênants quand il joue au soccer.
Le jugement de vendredi répond donc positivement aux requêtes d'Omar Khadr.
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