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Pas de fusions pour les commissions scolaires (VIDÉO)

Pas de fusions pour les commissions scolaires

Le ministre de l'Éducation François Blais a déclaré mercredi que la fusion de commissions scolaires n'est pas rentable.

M. Blais a affirmé qu'il n'a pas prévu de de regroupements dans le projet de loi qu'il doit déposer prochainement.

En novembre dernier, son prédécesseur, Yves Bolduc, avait pourtant estimé que des économies de 500 000 $ à 1 million $ étaient envisageable pour chaque fusion.

M. Blais a reconnu que M. Bolduc avait prévu des économies en faisant passer le nombre de commissions scolaires de 72 à 46.

Selon le ministre, les dernières fusions de commissions scolaires, par un gouvernement péquiste dans les années 1990, ont engendré des coûts de 70 millions $ au lieu de dégager des économies de 100 millions $.

Le ministre se réserve toutefois le droit de fusionner, "si nécessaire", des commissions scolaires dont la gestion serait inefficace.

Le gouvernement a l'intention de mettre fin aux élections scolaires, de réformer la taxe scolaire et d'en finir avec les postes de commissaires, pour laisser davantage la place aux parents.

Dans un échange avec la presse parlementaire, M. Blais a expliqué que ce projet ne prévoit cependant pas de fusions.

"Effectivement dans le projet de loi qu'on va déposer, il n'y aura pas de fusion, c'est-à-dire de 'redessinage' de la carte des commissions scolaires dans la but, par exemple, de diminuer de 72 à 42, ou 44, ou 46."

M. Blais a ainsi souligné qu'il a tiré une conclusion différente de M. Bolduc, qui a démissionné en début d'année à la suite d'une série de controverses.

"Mon prédécesseur avait estimé qu'il y a avait des économies à faire, mais il n'y en a pas, dans un processus forcé de diminution rapide"

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