Le studio montréalais de jeu vidéo Ludia a annoncé jeudi en conférence de presse un investissement de 30 millions de dollars et l’embauche de 100 employés sur deux ans pour combler ses besoins de croissance.
Fort de ses récents gros coups comme la sortie en avril dernier du jeu pour mobile Jurassic World, qui a généré plus de 25 millions de dollars de vente dès son premier mois de lancement suivant la sortie du film – également le plus gros succès commercial dans les salles cette année avec des retombées de plus de 1,6 milliard de dollars au box-office –, Ludia veut ainsi accroitre son expansion.
«On travaille déjà sur l’acquisition de quatre nouvelles franchises, a déclaré le PDG, Alexandre Thabet. On va annoncer les titres dans les prochaines semaines, mais je peux vous dire qu’elles concernent aussi bien le cinéma que des séries de télévision.»
Outre dans ses futures acquisitions, l’entreprise compte également investir dans ses infrastructures et les ressources humaines. Pour y parvenir, elle a annoncé des investissements de 30 millions de dollars dans son studio du Vieux-Montréal, une somme puisée à même les recettes de l’entreprise.
«Notre croissance nous pousse à soutenir nos perspectives d’avenir, a précisé M. Thabet. On va agrandir nos locaux et créer 100 nouveaux postes pour les deux prochaines années.»
Spécialisée dans les jeux sur les appareils mobiles, Ludia compte aujourd’hui 300 employés. Le PDG espère bientôt monter ce chiffre à 400 personnes.
«On a déjà commencé notre campagne de recrutement, a-t-il lancé. On se fit au référencement de nos employés qui sont les meilleurs de nos ambassadeurs auprès de ceux qui se cherchent un emploi. On a aussi mis en place une mission à l’étranger qui nous a permis de trouver neuf candidats en France.»
Le grand patron de Ludia, compagnie fondée en 2007 et rachetée depuis par le consortium britannique Freementalmedia, espère ainsi combler des postes dans différents secteurs du jeu vidéo. «Des concepteurs aux producteurs, en passant par les artistes 2D ou 3D, on cherche dans presque tous les corps de métiers», a-t-il précisé.
La tâche demeure difficile puisque l’entreprise sait qu’elle doit se faire connaître davantage dans le secteur très compétitif du jeu vidéo à Montréal pour pouvoir attirer les séniors qui lui préfère souvent les gros noms comme l’américain Warner Bros ou le Français Ubisoft.
«La concurrence est rude, mais aujourd’hui, on a les moyens de nos ambitions. On propose à nos employés un cadre de travail agréable et la possibilité pour eux d'oeuvrer dans des projets souvent associés à de grands studios de cinéma.»
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