Le conteur Fred Pellerin et sa famille ont pris part mardi matin à une chaîne humaine entourant l'école primaire de Saint-Élie-de-Caxton. En entrevue à l'émission radiophonique Chez nous le matin, il a dénoncé les compressions budgétaires en éducation.
Partout au Québec, des milliers de parents ont participé au mouvement « Je protège mon école publique! » mardi. Des chaînes humaines ont été formées autour de quelque 200 écoles, dont deux en Mauricie et quatre au Centre-du-Québec.
À Saint-Élie-de-Caxton, une centaine de parents, accompagnés de leurs enfants, et d'enseignants se sont mobilisés pour l'occasion. Le maire du village et des conseillers municipaux étaient aussi présents.
« Sous ce grand principe d'austérité, on vient taper là, sur cette chose-là, qui est coeur d'un village, mais aussi le coeur d'une société. »
— Fred Pellerin, conteur
Fred Pellerin déplore que les élèves soient devenus « des pions [...] qu'on change de place ». L'éducation, dit-il, constitue un investissement et non une dépense gouvernementale. Elle doit être « sacrée », comme la santé, ajoute-t-il.
Le village de Saint-Élie-de-Caxton a dû se battre périodiquement dans le passé pour assurer la survie de son école. Dernièrement, des parents ont craint que leurs enfants soient forcés de faire leur entrée à la maternelle dans une école du village voisin, Charette. Une nouvelle classe de maternelle a finalement été créée.
« Il y a quelques années, ce qu'on nous disait, c'est qu'il y avait pas assez d'élèves, faque fallait fermer des classes. Faque, on s'est mis à faire des élèves. »
— Fred Pellerin. conteur
Saint-Élie-de-Caxton a attiré plusieurs jeunes familles au cours des dernières années. Le village, popularisé par Fred Pellerin, a connu un boom démographique.
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