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PRIMEUR - MOI&cie : des «Vraies histoires de sexe» à faire rougir!

PRIMEUR - MOI&cie : des «Vraies histoires de sexe» à faire rougir!
MOI&cie

On a tous une histoire… de sexe à raconter. Et, avouons-le, on aime souvent écouter celles des autres également. Partant de ce principe universel tout simple, la chaîne MOI&cie ose et élève d’un cran son niveau d’audace en proposant, dès le mardi 25 août, à 22h, la nouveauté Vraies histoires de sexe, qui se fonde essentiellement sur les récits coquins, romantiques, salaces, sensuels ou torrides de gens qui ont accepté de se dévoiler sans pudeur à la caméra. Le tout, dans un ton respectueux, complice, léger et, par moments, comique.

«J’étais dans une soirée avec mes meilleures amies et j’ai eu ce flash, du fait qu’on devrait toutes raconter une histoire de sexe, se remémore Sophie Ferron, productrice chez Media Ranch, qui a développé ce concept original d’ici. J’imaginais le ton d’une émission de femmes intelligentes, pleines d’autodérision, avec leurs récits romantiques, passionnés, érotiques. Des femmes assumées, qui racontent une histoire personnelle.»

«Ce sont des histoires qui nous arrivent, et c’est un peu comme le crime parfait : ça ne peut pas exister si on ne se confie pas, poursuit Sophie Ferron. C’est ainsi que l’idée m’est venue.»

À visage découvert

Chaque épisode de 30 minutes de Vraies histoires de sexe contiendra trois témoignages d’hommes ou de femmes. Surtout de femmes, en fait, hétérosexuelles, homosexuelles ou bisexuelles, mais quelques hommes ont aussi pris la parole, ainsi que des couples, et même des tandems de meilleures amies. Après tout, qui peut mieux compléter le souvenir d’une mémorable partie de jambes en l’air que notre plus grande copine, à qui on l’a détaillée mille fois? Les braves qui ont mis leurs scrupules de côté pour le bonheur du téléspectateur ont été recrutés par le biais des réseaux sociaux et du bouche-à-oreille.

L’un des récits sera reconstitué par des comédiens – non connus – qui recréeront silencieusement la scène relatée par celui ou celle qui l’a vécue. Dans les deux autres cas, les participants décriront simplement leur anecdote en s’adressant directement au téléspectateur. Pas d’animateur ou de narrateur autre que la personne elle-même pour gérer les propos; on souhaitait véritablement accoler une aura de confidence à Vraies histoires de sexe.

«On n’a pas besoin d’animateur pour que les gens se confient, plaide Sophie Ferron. Un animateur aurait pu amener une distance entre l’auditoire et la personne qui parle. Dans Vraies histoires de sexe, elle regarde directement la caméra, comme un ami nous parlerait. C’est très intime, comme rapport.»

La plupart des personnes qui ont accepté de jouer le jeu de Vraies histoires de sexe l’ont fait à visage découvert. Avant le tournage, l’équipe de production estimait qu’environ un candidat sur trois voudrait avoir le visage caché mais, au final, ce ratio s’est avéré beaucoup moins élevé. Les intervenants qui ne désiraient pas être reconnus se dissimulent sous un sobre masque vénitien.

«On ne voulait pas aller dans les visages noirs ou les changements de voix, parce que ça gâcherait un peu le ton de l’émission, indique Sophie Ferron. Notre ton est positif, heureux, on n’a aucune mauvaise histoire à raconter. La personne raconte souvent son histoire avec grand plaisir, parce que c’était tordant, ou alors avec romantisme ou érotisme. On ne voulait pas aller dans l’anonymat.»

«On vise l’authenticité, enchaîne Sophie Ferron. Qu’on soit un homme ou une femme, on n’arrête pas d’avoir du sexe une fois qu’on est marié, ou qu’on a fêté nos 30, 40 ou 50 ans. À la télé, on voit juste des jeunes dans la vingtaine avoir des vies sexuelles palpitantes, avec des expériences abracadabrantes, mais ce n’est pas vrai, ça arrive à tout le monde. C’est le message, on a tous une histoire, même si tout le monde n’est pas confortable d’en parler. Entre adultes consentants, on peut vivre des moments extraordinaires et en parler avec de vrais mots, sans être vulgaire ou déplacé. C’est la réalité. Comme un souper de filles!»

Déjà à l’international

Quelques exemples, pour vous mettre l’eau à la bouche? N’en disons pas trop, mais mentionnons qu’une première expérience d’échangisme dans une fête ou alors, un tête-à-tête, dans une chambre d’hôtel, qui tournera au vinaigre en raison d’un seau à champagne au goût étrange, font partie de la première saison. Votre curiosité est piquée?

La série de 13 épisodes donnera lieu, au total, à une quarantaine de révélations amusantes, émoustillantes, touchantes ou étonnantes. Le producteur Média Ranch a déjà du matériel pour concocter plusieurs autres saisons, si les téléspectateurs crient «Encore!» (en termes de cotes d’écoute, il va sans dire).

Par ailleurs, avant même que MOI&cie n’aille de l’avant avec la diffusion de Vraies histoires de sexe, des pourparlers étaient déjà en cours avec des distributeurs internationaux pour exporter la formule. L’entreprise européenne Zodiak Rights a déjà acheté le format pour sa vente à l’international et la distribution de la version originale québécoise. Des discussions sont aussi dans l’air pour une entente avec le Canada anglais.

«Le sexe est universel, et le plaisir aussi. Tout le monde va s’y reconnaître», conclut Sophie Ferron.

Vraies histoires de sexe, le mardi, à 22h, dès le 25 août, à MOI&cie.

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