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Voitures de police banalisées: la SQ change les règles d'intervention (VIDÉO)

Voitures banalisées: la SQ change les règles d'intervention (VIDÉO)

La Sûreté du Québec (SQ) revoit l'utilisation de véhicules semi-banalisés conduits par ses agents à la suite de l'accident qui a coûté la vie à trois personnes âgées à Dolbeau-Mistassini, le 18 juillet dernier.

Lors de cette collision, la voiture transportant les trois victimes a percuté un véhicule fantôme de la SQ qui roulait à toute vitesse en raison d'un appel d'urgence.

La Sûreté du Québec a décidé de resserrer les règles en demandant à ses patrouilleurs de ne plus répondre à des appels d'urgence s'ils roulent à bord d'un véhicule semi-banalisé.

Ils pourront le faire seulement dans des cas exceptionnels, par exemple s'ils se trouvent près de l'endroit où ils doivent se rendre, s'ils sont les seuls à pouvoir le faire ou si la vie d'une personne est en danger.

« Je pense qu'il faut plutôt voir ça comme étant proactif dans la mesure où on n'attendra pas la conclusion de l'enquête du Service de police de la Ville de Québec, explique le lieutenant Guy Lapointe. Je pense que la Sûreté du Québec a la responsabilité d'assurer la sécurité des citoyens, et également de ses policiers. »

Différence entre un véhicule banalisé et un véhicule semi-banalisé :

Un véhicule banalisé est une voiture non identifiée, utilisée pour les opérations de filature, qui n'est pas équipée de gyrophare ni de sirène. C'est ce type de véhicule qui a été impliqué dans la mort du jeune Nicholas Thorne-Belance, en février 2014 à Longueuil.

Un véhicule semi-banalisé peut avoir des inscriptions et un logo sur les côtés, de la même couleur que la voiture, pour le rendre plus difficile à détecter. Les voitures semi-banalisées sont équipées de gyrophare et de sirène, qui sont placés à l'intérieur du véhicule et non sur le toit, comme dans une voiture de police conventionnelle.

Les mesures transitoires sont entrées en vigueur le 23 juillet dernier.

La Sûreté du Québec a également formé un groupe de travail qui va analyser les façons de mieux encadrer l'utilisation des véhicules semi-banalisés à plus long terme. Le groupe de travail doit remettre ses conclusions cet automne.

Au lendemain de l'accident, le fils d'une des victimes, François Martel, dénonçait justement l'utilisation par la SQ de véhicules semi-banalisés pour répondre à des situations que les autopatrouilles bien identifiées pouvaient faire.

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