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Une professeure de l'Université de Montréal dirigera un réseau national contre l'hépatite C

Une prof de l'UdeM à la tête d'un réseau contre l'hépatite C
abdallahh/Flickr

Une professeure agrégée de l'Université de Montréal, Naglaa Shoukry, dirigera un nouveau réseau national dont les objectifs sont l'amélioration de la santé des Canadiens vivant avec l'hépatite C et la prévention des nouvelles infections.

La création du Réseau national de collaboration sur l'hépatite C (RNCHC) a été conjointement annoncée lundi par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Centre de recherche du Centre hospitalier de Montréal.

Mme Shoukry est une spécialiste de l'hépatite C. Elle est aussi investigatrice principale au Programme national de formation des IRSC sur l'hépatite C. Elle travaillera en collaboration avec une autre chercheuse du CHUM, Julie Bruneau. Elle a déclaré, dans un communiqué, que l'objectif fondamental du réseau était «l’élimination de l’hépatite C au Canada».

La ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, a annoncé lundi que le gouvernement avait accordé une subvention de 4,5 millions $ à l'organisme.

Le RNCHC comptera plus de 60 chercheurs professionnels de la santé oeuvrant dans tout le pays. Selon le communiqué, le réseau travaillera «à parfaire les stratégies de prévention, à améliorer l'accès et la conformité au traitement et à mieux comprendre les défis sur le plan de la santé auxquels font face les Canadiens vivant avec l'hépatite C».

Les IRSC estiment qu'en 2011, environ 220 000 Canadiens étaient atteints d’hépatite C chronique, et que près de la moitié de ces personnes ignoraient peut-être qu’elles étaient infectées. Ils rappellent que les personnes atteintes d’hépatite virale risquent de contracter une maladie chronique du foie qui, non traitée, peut entraîner de graves conséquences sur la santé, notamment la défaillance ou le cancer hépatiques.

Le directeur scientifique de l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC, Marc Ouellette, fait preuve d'optimisme. Selon lui, l'arrivé du RNCHC «survient au moment où le domaine de la recherche sur l’hépatite C connaît une période palpitante». Il ajoute qu'un traitement efficace pour les personnes infectées est réellement envisageable.

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