Il y a pratiquement autant de gens à l’extérieur du périmètre de sécurité entourant l’hôtel Le St-James lors du célèbre party Ferrari qu’il y en a à l’intérieur.
Cet événement, l’un des plus exclusifs de la fin de semaine du Grand Prix du Canada, est un amalgame de personnalités connues, de Veuve Clicquot, de vêtements dernier cri et de voitures de haute performance ne pouvant que piquer la curiosité des passants.
Personnellement, je pousse un léger soupir de soulagement une fois que mon nom est enfin trouvé sur la liste des invités avant de me diriger directement vers la vraie vedette de la soirée, la nouvelle Ferrari 488 GTB 2016.
Pour plusieurs invités présents samedi soir, la voiture est belle, mais il s’agit d’une arrière-pensée. Après tout, ils en auront une dans leur entrée éventuellement. Pour le journaliste automobile que je suis, une nouvelle Ferrari est un événement en soit, qu'elle soit dévoilée dans l’un des hôtels les plus prestigieux de Montréal ou dans un champ quelque part entre Drummondville et Québec.
Avant de me rendre à la voiture, je constate cependant que je suis un peu trop habillé pour l’événement. Le veston et la chemise c’est parfait, la cravate était peut-être de trop. Les vêtements griffés fusent de partout, mais du côté des hommes, c’est plus décontracté, mais toujours très élégant et chic. Il y a aussi quelques enfants qui demeurent bien calmes aux côtés de leurs parents, et si la fête accueille généralement plusieurs célébrités, je n’en ai pas croisé hier. Au final, la soirée Ferrari est une affaire haut de gamme, mais sans trop de prétention.
Alors que les convives se dirigent à l’intérieur de l’hôtel Le St-James pour le mot de bienvenue, j’ai tout mon temps pour admirer la 488 GTB 2016, la remplaçante de la 458 Italia. Visuellement, la voiture est spectaculaire, mais c’est une Ferrari après tout alors nous ne sommes pas surpris.
Devant un hôtel chic, elle sera tout à fait à sa place et attirera l’attention aussi facilement que tous les autres modèles de la marque italienne qui sont venus avant elle. Il y a de belles voitures, et ensuite des voitures à selfie. Cela signifie que les passants s’arrêteront à la voiture lorsqu’elle est garée quelque part afin de se prendre en photo avec elle. La Ferrari 488 GTB fait partie de cette catégorie.
Mécaniquement, la 488 GTB reprend environ 15 % des composantes de la 458 Italia. Cela dit, la motorisation affiche un changement de taille alors que le V8 atmosphérique est remplacé par un moteur V8 suralimenté qui permet de développer 661 chevaux (670 PS) et un imposant 561 lb-pi de couple (760 Nm). Cela permettra au bolide d’atteindre 100 km/h en seulement 3,0 secondes tandis que la barre des 200 km/h sera atteinte en 8,3 secondes. Comme toutes les voitures du genre, il faudra une piste pour exploiter l’ensemble de ses performances.
Dans de telles conditions, le pilote remarquera un appui aérodynamique supérieur à ce qu’offrait la 458 Italia. Selon Ferrari, cet appui sera supérieur de 50 % dans la 488 GTB. Un système d’aérodynamique actif issu de la F1 permet justement de maximiser la stabilité de la voiture dans toutes les conditions.
Sur la route, la Ferrari 488 GTB promet d’être plus confortable et plus facile à conduire pour le conducteur novice. Un mode de conduite adapté aux routes en piètre état devrait être apprécié des propriétaires québécois.
Comme il se doit, la 488 GTB est une nette amélioration par rapport à la 458 Italia qui présentait déjà des progrès impressionnants par rapport à la F430. L’évolution ne cesse donc jamais chez Ferrari. Preuve à l’appui, la voiture dévoilée hier boucle le tour de piste au circuit de Fiorano deux secondes avant la Ferrari Enzo.
Pour ce qui est du prix, comme on dit, s’il faut poser la question! Nous ne sommes probablement pas en mesure de se permettre l’achat. Mais pour les curieux, la voiture est annoncée à environ 211 000 euros, soit à peu près 15 000 euros de plus que la 458 Italia. Cela signifie que chez nous, il faudra prévoir environ 300 000 $.
SOURCE: LuxuryCarMagazine.com
Ferrari 488 GTB 2016
