Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Conditions d'après-mandat : l'Université Laval doit reculer, dit le ministre Blais

Conditions d'après-mandat : l'Université Laval doit reculer, dit le ministre Blais
Via Radio-Canada.ca

Le ministre de l'Éducation, François Blais, somme l'Université Laval de faire marche arrière sur les conditions d'après-mandat adoptées l'automne dernier pour ses hauts dirigeants, sans quoi sa subvention sera coupée.

Selon le FM93, les nouvelles mesures votées par le conseil d'administration en novembre permettront à huit hauts dirigeants de toucher 1,4 million de dollars de plus sur six ans.

Le recteur Denis Brière et le vice-recteur exécutif Éric Beauce obtiendraient respectivement un demi-million et un quart de million de plus, selon les informations rapportées par la station de radio.

Questionné sur le dossier à l'Assemblée nationale mercredi matin, le ministre Blais a qualifié ces bonifications d'« inacceptables » dans un contexte de compressions dans les universités québécoises. Il promet que « les contribuables ne paieront pas pour ça ».

L'ex-ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, avait déjà annoncé l'intention du gouvernement d'« agir » contre l'Université en coupant son financement de base d'une somme équivalente. Le nouveau ministre va dans le même sens.

« Je réitère que ces conséquences financières existent toujours. »

— Le ministre de l'Éducation, François Blais

Le ministre demande aux membres du conseil d'administration et aux dirigeants de l'Université Laval de reculer pour éviter ces conséquences.

Le ministre Blais, qui a été candidat au rectorat de l'Université Laval contre Denis Brière, assure qu'il aurait refusé ces primes s'il avait accédé au poste le plus prestigieux de l'institution.

Le syndicat des professeurs de l'Université prépare une résolution demandant une nouvelle fois au conseil d'administration de revenir sur sa décision.

Nouvelles conditions

En vertu des changements adoptés, lorsque les hauts dirigeants quittent leur poste tout en conservant un lien d'emploi avec l'université, ils peuvent désormais bénéficier de 75 % à 100 % de leur salaire de cadre jusqu'à six ans après leur départ.

Les mesures antérieures leur permettaient d'obtenir de 70 % à 90 % de leurs revenus, sur une période pouvant aller jusqu'à trois ans.

INOLTRE SU HUFFPOST

Université de Montréal

Les campus des universités canadiennes en photos

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.