Environ 200 manifestants se sont rassemblés sur le parterre de l'Assemblée législative à Fredericton, vendredi matin, pour dénoncer le bilinguisme officiel au Nouveau-Brunswick.
Les manifestants estiment que le bilinguisme officiel coûte cher à la province, en particulier la dualité en éducation, et qu'il prive bien des unilingues anglophones de possibilités d'emplois dans le secteur public.
La manifestation était organisée par le groupe Equal Rights for New Brunswick Anglophones, suivi par plus de 3500 personnes sur le réseau social Facebook.
Ce groupe demande notamment qu'on mette fin à la « surreprésentation » des francophones dans la fonction publique provinciale, qu'on crée un poste de commissaire à la langue anglaise et des programmes d'emplois pour les chômeurs anglophones.
Les organisateurs affirment que la manifestation n'est pas dirigée contre les Acadiens comme peuple.« On doit arrêter de s'excuser d'être anglophones », a déclaré Barry Irvine, l'un des organisateurs.
Le chef de l'Alliance des gens du N.-B., Kris Austin, a participé à la manifestation.
Des arguments contestés
La manifestation a eu certains échos dans l'enceinte de l'Assemblée. Le ministre des Finances Roger Melanson, par exemple, a insisté sur les avantages du bilinguisme, mais sans commenter directement la manifestation à l'extérieur.
Il y a également eu plusieurs commentaires dans les médias sociaux contre les prises de position des manifestants.
INOLTRE SU HUFFPOST