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Une femme est reconnue coupable de grossière indécence dans un avion

Une femme est reconnue coupable de grossière indécence dans un avion

HALIFAX - Une femme accusée de grossière indécence à bord d'un vol Toronto-Halifax a été reconnue coupable de toutes les accusations qui pesaient contre elle.Alicia Elizabeth Lander, 26 ans, avait plaidé non coupable à des accusations de grossière indécence, de voies de fait sur un policier, de méfait et d'avoir endommagé des biens à l'aéroport international Stanfield d'Halifax, le 24 janvier 2014.Elle a raconté en cour provinciale, mercredi, qu'elle avait bu 12 petits verres de whisky Crown Royal à l'aéroport de Toronto et deux autres dans l'avion, de sorte qu'elle ne se souvenait plus des incidents reprochés.Le juge Timothy Gabriel l'a déclarée coupable des quatre chefs d'accusation.«Ses actions semblent avoir été délibérées», a déclaré le juge en cour. «Il n'y a aucun signe que ses capacités étaient réduites. Elle était intoxiquée. Et elle a simplement choisi de se comporter d'une manière scandaleuse».Mme Lander a raconté qu'elle avait commencé à boire à l'aéroport parce qu'elle était déprimée. Un homme assis près d'elle à l'aéroport de Toronto lui a payé des verres jusqu'à l'embarquement pour le vol vers Halifax.«J'ai honte que cela soit arrivé. Je ne ferais jamais rien de la sorte», a-t-elle témoigné. «Ce n'est pas moi. Cela ne me ressemble pas d'agresser qui ce soit.»À bord de l'avion, elle a demandé à changer de siège pour être assise près de son nouvel ami.Une heure plus tard, un passager a déclaré à John Dunn, le directeur des services pour le vol 610 d'Air Canada, que les gens assis près de lui semblaient vouloir rejoindre le «Mile High Club», un club non officiel pour les personnes ayant eu une relation sexuelle lors d'un vol.M. Dunn a trouvé la femme et l'homme avec un petit veston posé sur leurs cuisses, mais a dit qu'il pouvait voir ce qu'ils faisaient. Il a demandé à Mme Lander de se rhabiller puisqu'il pouvait voir ses sous-vêtements autour de ses chevilles.«Les parties étaient en train de faire des actions, décrites par M. Dunn comme... de la masturbation mutuelle», a dit le juge Gabriel.Un agent de la GRC a indiqué que Mme Lander était dérangeante et criait des injures à la porte d'arrivée. Elle l'a frappé deux fois, a-t-il dit. Elle a ensuite été emmenée dans une salle d'entrevue où elle a fait des trous dans les murs.Elle connaîtra sa peine en juillet.

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