Après une décennie à la tête d'Hydro-Québec, Thierry Vandal tire sa révérence. Nombreux sont ceux qui vantent ses qualités de gestionnaire, mais ses décisions n'ont pas toujours fait l'unanimité.
Un texte de Vincent Maisonneuve
Avril 2005, Thierry Vandal accède à la présidence d'Hydro-Québec. Il n'a que 44 ans, mais compte déjà une vingtaine d'années dans le secteur de l'énergie et sa performance à la barre de la division production d'Hydro en fait déjà le dauphin d'André Caillé.
« Il était déjà connu comme un bon gestionnaire », explique l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest. « La succession s'est faite de façon plutôt naturelle entre lui et André Caillé ».
Hydro-Québec est à l'époque embourbée dans le dossier de la centrale au gaz du Suroît. Si Thierry Vandal a défendu bec et ongles les centrales thermiques aux côtés d'André Caillé, la nouvelle politique énergétique du gouvernement marque un virage à 180 degrés.
Dès 2006, Hydro-Québec tourne le dos aux énergies fossiles. C'est la relance des grands projets hydroélectriques et le développement de la filière éolienne.
« Au moment de la crise, nous, on construit des projets d'infrastructure incluant l'éolien, incluant les grands barrages de la Romaine, l'autre grand projet. Hydro-Québec a contribué de manière très importante. »
— Jean Charest, ex-premier ministre du Québec
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