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Népal: des PHOTOS avant/après démontrent l'ampleur du drame

Népal: des PHOTOS avant/après démontrent l'ampleur du drame

Dans le cœur historique de Katmandou, des temples et statues édifiées entre les 12ème et 18ème siècles ne sont plus que des tas de gravats. Les spécialistes redoutent que l'immense héritage culturel népalais n'ait le plus grand mal à se remettre du séisme.

Sous l'effet du puissant tremblement de terre de magnitude 7,8 survenu samedi 25 avril, la tour historique de Dharhara, l'une des attractions touristiques majeures de la capitale sur la place du Durbar, s'est effondrée. Des neuf étages de cette tour blanche dotée d'un escalier en spirale de 200 marches et surmontée d'un minaret de bronze datant du XIXe siècle, ne restent que des décombres.

» Découvrez ci-dessous les impressionnantes images avant / après la catastrophe en faisant glisser le curseur de gauche à droite :

L'Unesco a tenté d'obtenir des informations afin d'évaluer avec exactitude l'étendue des destructions, tant aux palais de Patan et de Bhaktapur, d'anciens royaumes de la vallée de Katmandou que dans la capitale même.

"Nous pensons que les places historiques du Durbar à Katmandou, Patan et Bhaktapur ont été gravement endommagées", explique à l'AFP Christian Manhart, représentant de l'Unesco pour le Népal. Ces places du Durbar constituent les centres urbains des trois villes avec leurs palais, leurs temples et leurs espaces publics.

Le site où se dressaient des temples construits par les rois Malla est désormais envahi par des montagnes de gravats, de briques, de poutres.

Ces monuments constituaient "le cœur social, religieux et urbanistique de cette ville" à l'Histoire très riche, issue des cultures et religions hindoue, bouddhiste et tantrique, explique l'Unesco sur son site internet. "Katmandou, avec son héritage architectural unique, ses palais, ses temples, ses cours intérieures, a inspiré de nombreux écrivains, artistes et poètes, à la fois étrangers et népalais", ajoute l'organisation internationale.

Pour le spécialiste P.D Balaji, il n'est pas évident que les monuments puissent être reconstruits. "Ce que je peux dire c'est qu'il s'agit d'une perte irrémédiable pour le Népal et le reste du monde", dit M. Balaji, qui dirige le département d'histoire et d'archéologie de l'Université de Madras.

"Une restauration complète ne serait pas possible compte-tenu de l'étendue des dégâts sur les sites historiques", a-t-il ajouté. En 1833 et 1934, après "deux tremblements de terre castastrophiques", certains monuments de la vallée de Katmandou avaient pu être reconstruits, relève l'Unesco.

Séisme meurtrier au Népal

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