Véritable institution à Montréal, le cabaret érotique 281 a soufflé mardi ses 35 bougies. Idée de pimenter un peu les célébrations, le Huffington Post a invité une danseuse nue pour évaluer la performance de ses pendants masculins…
Claquant des mains, le sourire au visage, Micah se laisse vite entraîner dans l’atmosphère électrique du 281. «Je m’attendais à un spectacle très ‘’kitsch’’, mais je suis impressionnée par le professionnalisme des gars, ils sont excellents», lance-t-elle.
Danseuse érotique (ou «exotique», qui est le nom courant utilisé dans l’industrie) au cabaret Kingdom, au centre-ville de Montréal, Micah admet que son univers ne ressemble en rien à celui du 281. «Les hommes et les femmes n’aiment pas être divertis de la même façon, il y a une approche plus intime dans mon travail, ici c’est plus axé sur le spectacle», observe-t-elle. La propriétaire du 281, Annie Delisle, abonde dans ce sens : «les filles aiment qu’on joue avec leur imagination, qu’on les ‘‘tease’’, dans un bar de danseuses ça ne marche pas comme ça du tout».
Chose certaine, la formule du 281 fonctionne à merveille. Depuis son ouverture il y a 35 ans, ce cabaret érotique pour femmes (le seul au Canada) a accueilli plus de 5 millions de femmes. Parmi elles, il y a Jamie De Moscovaki, une cliente complètement accro, fidèle au poste depuis plus d’un an à raison de trois fois par semaine. «Pourquoi j’adore le 281? C’est un endroit unique. J’ai été dans d’autres bars érotiques, mais aucun n'est aussi chaleureux qu’ici», répond-elle.
Qu’est-ce que Micah a pensé de sa danse à 10 $? Visionnez la vidéo pour le savoir…
INOLTRE SU HUFFPOST