OTTAWA — L'avocat de Mike Duffy a profité du contre-interrogatoire d'une fonctionnaire du Sénat pour plaider que son client avait octroyé ses contrats en suivant les règles établies.
Le tribunal avait entendu lundi la Couronne plaider que le sénateur conservateur avait accordé plusieurs contrats à son vieil ami Gerald Donohue, qui par la suite sous-traitait certains services — comme des séances de maquillage professionnel, et même le travail d'un bénévole.
M. Duffy fait face à 31 chefs d'accusation de fraude, de corruption et d'abus de confiance, notamment pour des contrats qui ont été refilés par la compagnie de son vieil ami.
Officiellement, M. Donohue était payé pour effectuer des travaux de recherche et de consultant, mais son entreprise a émis des chèques à d'autres sous-traitants — notamment à un bénévole auprès du bureau du sénateur.
L'avocat de M. Duffy, Donald Bayne, a passé mardi en revue avec Sonia Makhlouf, une responsable des ressources humaines au Sénat, les règles qui définissent ce qui constitue le « personnel d'un sénateur » — des textes qui comprennent notamment le mot « bénévole ».
Mme Makhlouf a par ailleurs admis en contre-interrogatoire que les règles existantes à la chambre haute laissaient aux sénateurs une grande marge discrétionnaire en matière d'embauche de personnel et d'octroi de contrats.
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