Des manifestants masqués ont forcé la levée de cours à l'UQAM malgré l'injonction provisoire obtenue par l'institution la semaine dernière afin d'assurer la tenue de ses cours.
Quelques dizaines de manifestants s'étaient réunis devant le local de l'Association facultaire des sciences humaines (AFESH) en réponse à un appel - lancé sur les réseaux sociaux - à défier l'injonction obtenue par l'UQAM en Cour supérieure.
Les militants s'étaient réunis devant le local de l'AFESH au pavillon Judith-Jasmin avant d'entreprendre une tournée des classes pour y faire lever les cours.
L'UQAM a obtenu une injonction interdisant aux manifestants de bloquer l'accès à l'université ou aux salles de cours de l'institution.
L'appel à tous les manifestants lancé sur les réseaux sociaux mettait toutefois en garde les intéressés sur le fait que la manifestation pourrait entraîner des conséquences en raison de l'existence même de l'injonction. « Cette action n'est pas sans conséquence puisqu'il pourrait y avoir des accusations, mais elle s'avère essentielle pour la poursuite de toute lutte », prévient le texte de l'appel à la manifestation.
Pendant que des manifestants s'activent entre les murs de l'UQAM, des associations - comme l'Association facultaire des étudiants en langues et communications (AFELC) de l'UQAM - tiennent des assemblées de reconduction de la grève étudiante. L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), à laquelle sont affiliées plusieurs associations locales, a recommandé à ses membres de poursuivre la grève.
Les membres de l'AFESH, considérée comme la plus militante de l'UQAM, ont choisi de reconduire la grève. Réunis lundi après-midi à l'Église de l'Immaculée-Conception les membres présents ont voté pour une grève générale illimitée.
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