QUÉBEC - Malgré les appels à maintenir l'accès aux cours et la menace d'annuler la session, le ministre de l'Éducation n'en fait pas assez, jugent les carrés verts.
La Fondation 1625 a dénoncé par communiqué mardi le «manque de convictions et d’empathie» du ministre François Blais envers les étudiants qui souhaitent assister à leurs cours.
En avant-midi, le ministre a affirmé que l'éducation est un droit «fondamental» et que «personne ne peut empêcher une autre personne d'étudier». Si la grève se prolonge, la session actuelle pourrait même être annulée, a-t-il menacé.
Il a également invité les étudiants opposés au mouvement de débrayage à investir massivement les assemblées de leur association pour voter contre la grève.
«En évoquant l’annulation de la session, le Ministre [sic] illustre une fois de plus son incapacité à gérer cette grève illégale. Il laisse littéralement tomber les étudiants qui veulent aller à leurs cours. Il va laisser une minorité bruyante ruiner la session de milliers d’étudiants plutôt que de faire son travail de Ministre», dit dans le communiqué Miguaël Bergeron, directeur aux affaires juridiques de la Fondation.
Pour sa part, Jean-François Morasse, un étudiant qui a requis une injonction pour assister à son cours lors du conflit de 2012, demande au premier ministre et au ministre de l'Éducation d'intervenir. «Les étudiants n’ont pas l’obligation d’aller voter pour maintenir leur progrès académique et encore moins de s’adresser aux tribunaux pour assister à leurs cours. Certains travaillent en dehors des heures de cours», fait-il valoir.
Avec La Presse Canadienne
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