QUÉBEC - L'installation de radars photo a fait mal au portefeuille des conducteurs délinquants. Depuis 2009, ils ont distribué un total de 68 millions$ en constats d'infraction.
Ce résultat, combiné à une baisse marquée du nombre d'accidents dans les zones munies de cinémomètres, a convaincu le ministère des Transports d'aller de l'avant avec l'installation de 36 nouveaux appareils à compter du printemps prochain, confirme un rapport d'évaluation déposé mardi à l'Assemblée nationale.
Si le rapport fait état de revenus de 50 millions$ en date du 31 mars 2014, une porte-parole du MTQ, Sarah Bensaoun, affirme que le montant s'élevait plutôt à près de 68 millions$ au 31 décembre dernier.
Deux appareils ont été particulièrement rentables pour le gouvernement du Québec. Dans les deux cas, ce sont les Montréalais qui sont passés à la caisse.
Le radar photo de l'autoroute 15, à 300 mètres de la sortie Atwater, a rapporté plus de 17,3 millions$ aux coffres de l'État.
Pour sa part, le cinémomètre situé sur le chantier routier de l'autoroute 40 à Vaudreuil-Dorion (entre les kilomètres 40,7 et 36,9) a permis de récolter plus de 3,9 millions$ en deux ans.
D'ailleurs, l'introduction en 2012 des cinémomètres sur les chantiers routiers a fait tomber plus de 10,7 millions$ dans la cagnotte.
En contrepartie, l'introduction de cette nouvelle technologie a grandement amélioré le bilan routier dans les zones concernées.
Les radars photo fixes ont amené une diminution de 59% du nombre d'accidents. On observe aussi une baisse de 26% liée aux appareils mobiles, et de 41% pour les radars installés feux rouges.
Le radar photo situé près de la sortie Atwater, par exemple, a permis une diminution de 73% du nombre d'accidents.
Les sommes récoltées seront investies dans un programme d'aide aux victimes de la route qui doit éventuellement être mis en place.
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