Plus tôt cette semaine, le directeur financier de Google, le Montréalais Patrick Pichette, a quitté un emploi qui était, pour le moins, enviable.
L'explication derrière cette décision est à la fois inspirante et touchante.
C'est que Pichette et sa femme, Tamar, ont des projets plein la tête. Après être revenus d'une expédition vers le plus haut sommet d'Afrique, le Kilimandjaro, Tamar a suggéré à sa douce moitié de répéter l'aventure ailleurs — en Inde, au mont Everest, et plus loin encore.
Pichette, 52 ans, lui a dit qu'il voulait bien, mais que le temps était encore au travail, qu'il devait retourner travailler pour Google et qu'il avait encore beaucoup à donner au géant de la technologie.
Tamar a confronté son mari : si on ne réalise pas nos projets maintenant, on va le faire quand?
La question l'a démangé lors de son retour au travail et pendant les semaines qui ont suivi. Et finalement, il a succombé.
Mardi, sur son compte Google+, il a expliqué que lui et sa femme allaient partir à l'aventure.
« Nous allons célébrer nos 25 ans ensemble en tournant la page et profiterons d'une crise de la cinquantaine parfaite et pleine de beauté. » Le couple ne ferme pas la porte à un retour en affaires, mais seulement une fois qu'ils auront complété leur « bucket list ».
Ce n'est pas le premier exemple du genre. L'an dernier, Mohamed El-Erian a quitté son poste dans la compagnie d'investissements Pimco lorsque sa fille lui a remis une liste de 22 événements importants au cours desquels il n'était pas présent.
La liste incluait son premier jour à l'école et son premier match de soccer de la saison.
« L'équilibre travail-vie personnelle n'était plus équilibré du tout, et ça faisait mal à ma relation toute spéciale avec ma fille. Je n'étais même pas proche de faire assez pour elle », a-t-il expliqué dans un texte publié sur Worth.com.
Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada est une traduction de l'anglais.