La Cour supérieure va entendre aujourd'hui la demande d'injonction de la famille de l'adolescente qui a subi une fouille à nu à l'École secondaire de Neufchâtel.
La famille souhaite que la jeune fille de 15 ans soit réintégrée à l'école alors que la direction et la Commission scolaire demandent plutôt son transfert dans un autre établissement et dans une classe pour jeunes en difficulté.
« Injonction provisoire veut dire en urgence, donc c'est présenté rapidement pour qu'un juge tranche sur la question du retour à l'école de la jeune fille », précise l'avocat de la famille François-David Bernier.
Cette requête est assortie à plusieurs conditions. La famille demande entre autres à l'école de fournir un soutien adéquat à leur fille pour qu'elle puisse rattraper le temps perdu. Elle demande aussi à ce que leur enfant ne soit pas supervisé par les membres de la direction qui ont procédé à la fouille à nu le 12 février.
La famille avait donné jusqu'à mardi matin à la Commission scolaire de la Capitale pour accéder à sa demande afin que l'adolescente, expulsée de son école pour des soupçons de trafic de drogue, retrouve rapidement sa classe habituelle pour qu'elle continue à étudier.
La commission scolaire indique que le dossier est entre les mains du protecteur de l'élève. « La commission scolaire entend appliquer les recommandations reçues du protecteur de l'élève, M. Paul Labrecque, à l'effet que l'élève devrait poursuivre sa formation dans un autre établissement » conforme aux besoins de l'élève, peut-on lire dans un communiqué envoyé mardi après-midi.
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