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Climat : en 2015, le Canada peut se défaire de sa mauvaise image

Climat: Se défaire de la mauvaise image canadienne?
FILE - In this Tuesday, Jan. 20, 2015, file photo a plume of steam billows from the coal-fired Merrimack Station in Bow, N.H. After failing six years ago to craft a global agreement to fight climate change, world governments are hoping that this year will mark a breakthrough in the slow-paced U.N. climate talks. In Geneva this week, negotiators from more than 190 countries are working on an early draft of a deal that's supposed to be adopted in Paris in December.(AP Photo/Jim Cole, File)
ASSOCIATED PRESS
FILE - In this Tuesday, Jan. 20, 2015, file photo a plume of steam billows from the coal-fired Merrimack Station in Bow, N.H. After failing six years ago to craft a global agreement to fight climate change, world governments are hoping that this year will mark a breakthrough in the slow-paced U.N. climate talks. In Geneva this week, negotiators from more than 190 countries are working on an early draft of a deal that's supposed to be adopted in Paris in December.(AP Photo/Jim Cole, File)

Le Canada peut changer son image en matière de changements climatiques, selon le nouvel ambassadeur de France au Canada, Nicolas Chapuis, en poste à Ottawa depuis le 18 février.

Un texte de Mylène Crête

Le gouvernement français lui a confié la mission d'amener le gouvernement canadien à participer activement à la conférence de Paris sur le climat qui se déroulera en décembre 2015. « Regardons les choses en face, dit-il en entrevue aux Coulisses du pouvoir. Oui, il y a une image aujourd'hui qui n'est pas en faveur de l'engagement du Canada sur les questions environnementales, mais ce n'est qu'une image. »

Une image engendrée par la décision du gouvernement de Stephen Harper de se retirer du protocole de Kyoto en 2011 et par l'exploitation du pétrole des sables bitumineux considérée comme hautement polluante. L'Union européenne avait songé à limiter l'utilisation de ce type de pétrole avant d'y renoncer l'automne dernier.

Les initiatives de certaines provinces canadiennes pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre viennent contredire cette image négative, selon Nicolas Chapuis. Il cite l'exemple de l'Ontario, du Québec et de la Colombie-Britannique.

L'Ontario est en voie d'élaborer une stratégie pour lutter contre les changements climatiques. Le Québec fait partie du système de crédit de carbone de la Western Climate Initiative (WCI) en collaboration avec la Californie et la Colombie-Britannique s'est dotée d'une taxe sur le carbone en 2008.

« Je crois que le Canada est en position d'être non pas un spectateur, mais un acteur de la conférence de Paris. Nous travaillerons une nouvelle fois ensemble pour y parvenir. » — Nicolas Chapuis, ambassadeur de France au Canada

Les négociations de Paris feront suite à l'entente conclue à Lima au Pérou lors de la dernière conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques tenue en décembre 2014.

Cette entente jette les bases d'un futur traité international sur le climat. La France a pour objectif d'obtenir un accord qui serait contraignant et qui s'appliquerait à tous les pays incluant les pays émergents tels que la Chine et l'Inde. Le but est de contenir le réchauffement climatique sous le seuil critique des 2 degrés Celcius.

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