QUÉBEC - Le ministre de l'Éducation ne s'oppose pas aux fouilles à nu d'élèves du secondaire soupçonnés de vendre de la drogue.
«Il est permis de faire des fouilles à nu, à une seule condition, il faut que ce soit très respectueux, a dit Yves Bolduc mardi. Il y a un cadre qui doit être respecté.»
Le ministre réagissait au cas d'une étudiante de l'école secondaire de Neufchâtel, à Québec, qui a été fouillée à nu, comme le rapportait le Journal de Québec mardi. Les autorités scolaires croyaient que la jeune femme de 15 ans vendait de la drogue dans l'établissement.
La Commission scolaire de la Capitale reconnaît que l'élève a dû se dévêtir, mais précise que ce sont les vêtements de la jeune femme qui ont été fouillés, et non sa personne.
«Il y a des raisons pour lesquelles on peut être obligés de faire des fouilles, a poursuivi Yves Bolduc. Ce qui est important c'est qu'on respecte la loi. Qu'on respecte le cadre qui a été émis et également que ça se fait dans le respect de la personne.»
Yves Bolduc n'a pas voulu dire s'il entend demander une vérification sur le déroulement de l'événement.
En chambre mardi, le critique de la CAQ en matière d'éducation a critiqué l'intervention du ministre. Yves Bolduc a fait preuve d'un «flagrant manque de jugement», a lancé Jean-François Roberge. Ce dernier estime que l'établissement scolaire aurait dû faire appel à la police.
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