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LuxInside à Montréal: le luxe vu de l'intérieur, entre mode, art et science (PHOTOS)

LuxInside: l'exposition sur le luxe débarque chez Ogilvy à Montréal
LuxInside

L'exposition LuxInside débarque à Montréal dès mercredi, 10 février, chez Ogilvy au 3e étage. Coup de projecteur sur cette expo/réflexion très intéressante sur l'industrie du luxe qui a été produite par l'Institut français à Paris.

Exposition LuxInside

Le luxe ne devrait-il pas être le « lux », une lumière qui éclaire l'humanité par le prisme de la créativité et du savoir-faire des hommes ? - voici l'une des interrogations de la commissaire Laurence Picot, journaliste spécialisée dans l'industrie du luxe et membre du collectif à l'origine de l'exposition LuxInside.

À l'origine de LuxInside

Un collectif formé de la journaliste Laurence Picot, Jean-François Paul (radiologue), Sylvain Ordureaux (créateur de logiciels médicaux) et Ricardo Escobar (artiste peintre et graphiste). Ils sont partis de ce postulat: les technologies virtuelles permettent de transpercer la carapace « cosmétique» des objets, et procéder à des incursions non invasives dans la matière. Pourquoi ne pas s'attaquer aux icones de mode. Une nouvelle opportunité de visiter les corps vivants pourrait-elle mettre en lumière les spécificités de certains objets ?

Ils ont ainsi immortalisé 14 objets de luxe: une paire de chaussures Louboutin, un aspirateur Dyson, un appareil photo Leica... pour en visualiser la substantifique moelle. Ce sont 14 objets réels et 14 photos exclusives, un mix de photographie traditionnelle et de scanner medical: étonnant! Vous y découvrirez le luxe comme vous ne l'aviez jamais vu.

LuxInside: le luxe vu de l'intérieur, entre mode, art et science

Le luxe au coeur d'un paradoxe de notre temps

Alors que notre époque porte au pinacle la marque (logo, imaginaire) et considère comme acquise la valeur intrinsèque des objets réputée exceptionnelle... des milliers d'ateliers disparaissent, la chaîne de la transmission des savoirs se rompt, les cellules de recherche s'évanouissent au risque de métamorphoser des pays riches de connaissance en une coquille vide. Un paradoxe qui pourrait bien sonner la fin de certains métiers d'Art et d'objets étonnants.

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