Julie Snyder participe à un projet spécial pour Radio-Canada. L’animatrice et productrice, qui recevait lundi le grade de chevalier de l’ordre national du Mérite, a confirmé cette information, sans toutefois préciser la nature du projet en question. Sera-t-elle du spectacle Tous en cœur pour Radio-Canada, qui sera présenté dimanche, au Métropolis? Enregistre-t-elle une chanson avec d’autres artistes, comme le veut une rumeur? Mystère.
Celle qui a aussi porté à bout de bras, avec Michel Drucker, l’émission de variétés L’été indien, diffusée en France, au Québec et ailleurs sur la planète par le biais de TV5 Monde, l’an dernier, a avoué qu’elle aimerait éventuellement faire revivre ce concept, même si elle affirme que celui-ci a été déficitaire. Or, ça ne sera pas en 2015 que le majestueux décor sera érigé de nouveau dans le Vieux-Port de Montréal, Julie préférant s’accorder au moins une année de répit.
Agrandir la famille
Julie Snyder avait le cœur à la fête lundi, alors que plusieurs membres de ses entourages personnel et professionnel emplissaient le hall panoramique du Centre des sciences de Montréal, pour vivre avec elle ce moment unique, lorsque le Consul général de France à Montréal, Bruno Clerc, lui a remis la décoration de l’ordre national du Mérite, au grade de chevalier.
Il a été décidé que Julie recevrait cette récompense en 2012, celle-ci a appris la bonne nouvelle en 2013 et la cérémonie devait originalement avoir lieu au début de 2014 mais, en raison de la tempête qui secouait alors son couple, la récipiendaire a préféré repousser les célébrations. Julie Snyder a vu là une belle occasion d’en apprendre plus à ses enfants, Thomas, neuf ans, et Romy, six ans, sur son propre cheminement.
«Ma fille m’a demandé pourquoi on me donnait une médaille, a raconté Julie. J’ai répondu : « C’est pour l’ensemble de mon œuvre!» Elle a dit : «C’est quoi ça, ton œuvre?» Je lui ai donc montré la vidéo (un montage de moments marquants que les spectateurs ont pu voir pendant la cérémonie, lundi). Après, elle m’a dit : «Maman, tu en connais, des choses!» Elle était très fière, ce soir. D’assister à une telle soirée, ça permet à mes enfants de mieux connaître mon métier.»
Amoureuse autant du Québec que de la France, Julie Snyder ne cache pas qu’elle craint vivement pour l’avenir de la langue française.
«Je pense qu’on a beaucoup intérêt à recevoir le plus de Français possible chez nous. On partage la même langue et il y a toujours un danger qu’on soit assimilés. On parle de moins en moins français sur l’île de Montréal, où les francophones sont maintenant en minorité. Plus on accueillera de Français chez nous, plus la communauté s’agrandira et plus notre famille linguistique sera répandue.»
Le fait de recevoir cette distinction alors que son conjoint, Pierre Karl Péladeau, bataille actuellement pour devenir le prochain chef du Parti québécois, revêt-il une importance particulière à ses yeux? Julie est demeurée évasive à ce sujet.
«Il y a des gens, parfois, qui peuvent penser que je suis la femme de l’autre… Là, je suis la femme de l’autre, mais décorée!», a-t-elle simplement lancé, taquine.
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