L'Université Laval abolit neuf postes à la bibliothèque et quatre programmes à la Faculté des lettres et des sciences humaines dans la foulée des compressions exigées par le gouvernement Couillard.
La bibliothèque subit des compressions de près 800 000 $ qui entraînent l'abolition de neuf postes de commis.
Ces pertes d'emploi auront des conséquences directes sur les services offerts aux étudiants, déplore le président du Syndicat des employés de l'Université Laval, Luc Brouillette.
Ils perdront « l'accès direct pour les aider dans leurs travaux, dans leurs recherches », déplore-t-il.
Le syndicat craint par ailleurs que cette annonce ne soit qu'une première étape de compressions. « Si on suit la hiérarchie des services offerts, on commence par la première ligne, ensuite il y a des techniciens et des professionnels, qui sont des bibliothécaires ou des conseillers. On sait que tout ça est regardé. Ça me surprendrait que ce soit limité à une première démarche », souligne M. Brouillette.
L'Université Laval amputerait aussi le budget d'acquisition de nouveaux livres de plus de 600 000 $. Les heures d'ouverture de la bibliothèque durant l'été seraient également réduites.
Des programmes abolis
La Faculté des lettres et des sciences humaines doit pour sa part faire un effort budgétaire de 1,5 million de dollars.
Pour y faire face, la Faculté a décidé de suspendre les admissions dans quatre programmes, soit le baccalauréat intégré en littératures et philosophie, le baccalauréat en études hispaniques, la maîtrise en communication publique - journalisme scientifique et la maîtrise en communication publique - journalisme international.
Le conseil d'administration de l'Université Laval se réunissait jeudi soir pour décider des grandes orientations de l'institution.
L'Université Laval s'est vu imposer des compressions totales de 42 millions dollars.
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