Les périodes de grand froid des derniers jours causent toutes sortes d'ennuis mécaniques aux autobus de la Société de transport de Montréal (STM). Et avec trop de véhicules en réparation, c'est le service qui en souffre.
D'après un reportage de Jean-Sébastien Cloutier
Attendre l'autobus quand il fait froid, c'est toujours trop long. Mais l'impression qu'ont parfois les usagers d'attendre trop longtemps ne s'appuie pas que sur du vent. Lors des grands froids, un nombre effectivement moins important d'autobus circulent à Montréal à cause des nombreux bris mécaniques.
Une trentaine d'autobus passaient sous la loupe des mécaniciens jeudi, au centre Legendre, dans Ahuntsic-Cartierville, le plus grand des neuf garages de la STM. Certains véhicules, pour des travaux d'entretien réguliers, et d'autres, pour des réparations rendues nécessaires en raison du froid.
« Les essuie-glaces, les lave-glaces, les systèmes de dégivrage du pare-brise du chauffeur qui sont très sollicités nous occasionnent plus de bris. On a des amoncellements de glace qui se forment dans nos portes. »
— Dino Robinson, mécanicien
Il y a en moyenne, chaque jour, une soixantaine d'appels de service pour des autobus qui ont besoin d'entretien ou de réparations imprévues. Or, le 8 janvier dernier, alors qu'il a fait - 38 degrés, il y a eu 126 appels de service.
« Chaque fois qu'on a un problème sur la route, il faut envoyer un technicien dépanner le chauffeur. Et pendant qu'ils sont sur la route pour faire justement ce dépannage-là, ils ne sont pas à l'intérieur de nos garages pour faire l'entretien qui est déjà en cours », explique Renée Amilcar, directrice générale à la STM.
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