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Magnotta était en contact avec la réalité, dit un psychiatre

Magnotta était en contact avec la réalité, selon un psychiatre
Montage photos PC

Au procès pour meurtre de Luka Rocco Magnotta, mercredi, le psychiatre Gilles Chamberland a dit croire que la partie saine de la personnalité de Magnotta était bel et bien en contact avec la réalité et qu'il était donc apte à juger de la nature des actes qu'il a posés lorsqu'il a tué Jun Lin en mai 2012.

L'expert psychiatre appelé par la Couronne n'a pu évaluer lui-même Magnotta, puisque celui-ci a refusé de le rencontrer. Pour étayer son expertise, il a donc dû s'appuyer sur les autres rapports d'experts préparés pour la défense. Et, selon lui, il y a suffisamment d'informations pertinentes dans ces rapports pour conclure que l'accusé savait ce qu'il faisait et était alors sain d'esprit.

Les rapports présentés en défense concluent que Magnotta était en psychose et ne pouvait distinguer le bien du mal lorsqu'il a assassiné et démembré l'étudiant chinois Jun Lin.

L'accusé a admis avoir tué l'étudiant en génie, mais a plaidé non coupable pour cause de troubles mentaux.

Magnotta a livré des versions différentes aux deux psychiatres qu'il a accepté de rencontrer quant aux événements entourant la mort de Jun Lin.

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