Pour Cara Anaya, une tâche aussi banale qu'aller porter les enfants à l’école peut être un défi de taille.
C’est que la mère de 30 ans originaire de l’Arizona vit depuis trois ans avec le syndrome d'excitation génitale persistante (SEGP), un trouble atypique qui provoque chez elle une perception d'excitation génitale pour un maximum de six heures par jour, et ce, malgré l’absence de stimulation.
Cela signifie que Cara Anaya peut obtenir près de 180 orgasmes en deux heures. C’est deux à trois réactions par minute.
Cela a évidemment compliqué sa relation avec son mari Tony Calisi, qui a d’abord cru qu’elle souffrait d’un trouble mental.
«Je dirais que la chose la plus difficile pour moi est de voir ma femme dans la douleur et savoir qu’il n’y a rien que je puisse faire pour l’aider», dit-il dans une entrevue accordée à Barcroft TV.
Même si Anaya a vu un certain nombre de spécialistes de la santé, aucun traitement n’est approuvé à ce jour.
C'est donc dire qu'elle est condamnée à vivre dans cette situation stressante pour le restant de ses jours.
Ce texte a d’abord été publié sur le site du Huffington Post Canada puis traduit de l’anglais.
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