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Une actrice canadienne se manifeste publiquement contre Jian Ghomeshi

Une actrice se manifeste publiquement contre Jian Ghomeshi

Une actrice canadienne se manifeste publiquement avec des accusations contre Jian Ghomeshi, cet animateur de radio congédié par la CBC.

Lucy DeCoutere, qui interprète le rôle de Lucy dans l'émission Trailer Park Boys, est citée mercredi soir dans le Toronto Star, soutenant que M. Ghomeshi, sans son consentement, l'a étranglée jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Elle ajoute qu'il l'aurait frappée durement par la suite trois fois à la tête.

Le Toronto Star écrit que Mme DeCoutere a fait valoir qu'il était temps que quelqu'un se prononce publiquement sur cette affaire. Le journal a affirmé que M. Ghomeshi, ses avocats et le personnel de relations publiques n'avaient pas répondu pour commenter ces nouvelles allégations. Une porte-parole de M. Ghomeshi n'avait pas répondu dans l'immédiat à la demande d'entrevue de La Presse Canadienne.

Le Toronto Star avait précédemment indiqué que M. Ghomeshi avait dit au journal ne pas comprendre pourquoi le média continuait de traiter ces allégations, alors que "mes avocats vous ont déjà dit que c'était faux". Il a aussi dit qu'il ne se prêtait pas à des jeux de rôle ou des relations sexuelles non consensuelles.

Mercredi soir, le Toronto Star soutenait sur son site Internet que huit femmes d'un peu partout au Canada accusaient maintenant l'animateur de différents gestes de violence ou d'harcèlement à leur endroit.

Également mercredi, le réseau anglais de Radio-Canada y est allée de nouvelles affirmations dans cette affaire. Une femme a ainsi approché la CBC affirmant avoir été agressée physiquement, il y a plus de dix ans, par M. Ghomeshi.

Les avocats de l'animateur de radio Jian Ghomeshi ont déposé lundi après-midi une poursuite de 55 millions $ contre la CBC pour "bris de confiance", "mauvaise foi" et "diffamation".

Ses avocats allèguent que le diffuseur public aurait "abusé" des informations personnelles et confidentielles fournies par le plaignant. La CBC a annoncé dimanche qu'elle rompait ses liens avec son animateur vedette en raison "d'informations" reçues à son sujet. L'animateur de radio a écrit dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été renvoyé à cause de ses "habitudes sexuelles".

Nouvelles informations de la CBC

Dans une entrevue radiophonique diffusée mercredi en soirée à la radio de la CBC, la femme non identifiée a soutenu qu'elle avait passé une soirée en compagnie de Jian Ghomeshi, il y a plus de dix ans.

L'animateur radiophonique renvoyé par la société d'État, au cours de la fin de semaine, l'aurait poussé au sol et cogné à la tête, a-t-elle soutenu.

Elle a affirmé qu'il lui aurait d'abord demandé de déboutonner les boutons de son chandail. Après qu'elle eut refusé, il aurait agrippé ses cheveux et poussé sa tête vers l'arrière.

La dame croit se souvenir que Jian Ghomeshi lui a demandé si elle aimait ça, mais elle ne se rappelle plus de sa réponse de l'époque.

Elle a ensuite révélé l'avoir revu pour une deuxième fois, cette fois à la maison de l'animateur de radio. Alors qu'ils discutaient, il aurait à nouveau pris sa tête, encore plus fort que la première fois, a-t-elle ajouté.

Alors qu'elle était au sol, face à lui, il aurait commencé à la frapper à la tête. Dans l'entrevue de 11 minutes accordée à CBC, la femme affirme qu'il n'y a pas eu d'échanges entre eux avant ces actes de violence allégués.

"Il ne m'a pas demandé si j'aimais être frappé, il ne me l'a pas demandé. Je ne m'y attendais pas et il m'a frappé à de nombreuses reprises. Nous avions nos vêtements, nous n'avions pas de relation sexuelle", a soutenu la femme.

La dame a révélé ne jamais avoir contacté la police concernant ces événements. Elle a affirmé qu'elle avait décidé de rendre publique son histoire, après avoir lu un article dans le quotidien torontois, le Toronto Star.

Elle a aussi affirmé qu'elle voudrait maintenant qu'il y ait dépôt d'accusations en lien avec les événements qui la concernent, mais estime qu'il est probablement trop tard sur le plan juridique.

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