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The Ocean Cleanup: un jeune de 20 ans amasse 2 millions $ pour nettoyer les océans

The Ocean Cleanup: un jeune homme récolte 2 millions $ pour retirer le plastique des océans
Facebook/Boyan Slat

Grâce au financement participatif, un jeune Néerlandais de 20 ans a réussi à amasser plus de 2 millions de dollars pour lancer la première phase de son projet qui vise à recueillir les tonnes d'objets de plastique qui polluent les océans.

Un texte de Johanne Lapierre

De la persévérance, de la passion, de l'ambition et une bonne maîtrise des médias sociaux : tel est le secret du succès de l'opération de Boyan Slat, qui s'est donné la mission, ni plus ni moins, de nettoyer les océans.

Et depuis lundi, il peut dire, en partie, « mission accomplie ». En 100 jours, quelque 38 000 donateurs de 160 pays ont contribué à sa campagne de financement participatif sur le web, lui permettant d'amasser 2 154 282 $US.

Son projet, The Ocean Cleanup, pourra donc faire un autre pas en avant. Pour amasser les détritus qui se regroupent naturellement en « continents de déchets », le jeune homme et son équipe ont mis au point un système qui utilise les courants marins naturels afin de recueillir les débris de plastique dans de longues barrières flottantes qui forment un espèce d'entonnoir géant. Elles sont peu coûteuses et respectueuses de l'environnement.

Les barrières sont conçues pour retenir les déchets en surface, tout en laissant aux animaux marins l'espace nécessaire pour circuler en dessous. Les déchets qui sont ainsi amassés doivent ensuite être recueillis par bateau, à des intervalles de plus au moins deux mois.

Une phase de tests à grande échelle du système qu'il a mis au point pour débarrasser les eaux des encombrants déchets de plastique sera donc enclenchée sous peu. Il souhaite ensuite, dans un horizon de 3 ans, avoir une installation de nettoyage opérationnelle.

Son projet, The Ocean Cleanup, pourra donc faire un autre pas en avant. Pour amasser les détritus qui se regroupent naturellement en « continents de déchets », le jeune homme et son équipe ont mis au point un système qui utilise les courants marins naturels afin de recueillir les débris de plastique dans de longues barrières flottantes qui forment un espèce d'entonnoir géant. Elles sont peu coûteuses et respectueuses de l'environnement.

Les barrières sont conçues pour retenir les déchets en surface, tout en laissant aux animaux marins l'espace nécessaire pour circuler en dessous. Les déchets qui sont ainsi amassés doivent ensuite être recueillis par bateau, à des intervalles de plus au moins deux mois.

Une phase de tests à grande échelle du système qu'il a mis au point pour débarrasser les eaux des encombrants déchets de plastique sera donc enclenchée sous peu. Il souhaite ensuite, dans un horizon de 3 ans, avoir une installation de nettoyage opérationnelle.

D'ici dix ans, Boyan Slat aimerait en arriver à nettoyer ce qu'on appelle le vortex de déchets du Pacifique Nord, une immense zone de déchets flottants au large des côtes californiennes.

« La pollution par le plastique a été reconnue par l'ONU comme l'un des grands défis environnementaux auxquels est confrontée l'humanité au 21e siècle. » — Boyan Slat

Un jeune phénomène

Boyan Slat commence à s'intéresser au problème de la pollution des eaux par le plastique lors de vacances, en 2011, en Grèce, à l'âge de 16 ans. Il est outré de constater, lors d'une sortie en plongée, qu'il voit plus de sacs de plastique que de poissons.

Le jeune homme est alors au secondaire, et décide de se consacrer à la recherche sur la pollution par le plastique et les solutions possibles pour arriver à s'en débarrasser.

Après avoir écarté plusieurs projets jugés trop polluants ou trop peu efficaces, il présente en 2012 son concept de nettoyage passif à une grande conférence sur les idées novatrices, le TEDxDelft.

Il abandonne plus tard des études en génie aérospatial afin de se consacrer à son projet, et une première campagne de financement participatif lui permet de s'entourer de quelque 100 experts pour en arriver à publier, en juin 2014, une exhaustive étude de faisabilité.

Le projet de Boyan Slat a ses détracteurs. Certains scientifiques jugent notamment qu'il ne réglera qu'une infinie part du problème, puisqu'il ne pourra recueillir l'abondance de microdéchets de plastique qui polluent les océans. D'autres estiment que malgré ce que Slat en dit, son projet pourrait être dangereux pour la faune marine.

Grâce à la grande reconnaissance qu'obtient son projet sur le web, il parvient en un été à masser la somme nécessaire pour lancer les premiers essais de son projet. En 4 ans, il aura réussi à concrétiser ce qui n'était, au départ, qu'une idée émergeant de la tête d'un adolescent de 16 ans.

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