Michel Platini, président de l'UEFA, a indiqué jeudi que la technologie sur la ligne de but ne serait pas utilisée pour les compétitions européennes de clubs, étant encore dubitatif pour un usage dans un Euro.
"Pour une compétition de clubs de l'UEFA, c'est non, car cette technologie sur la ligne de but coûte une fortune, et pour un Euro, j'attendrai de savoir ce que Pierluigi Collina (responsable des arbitres à l'UEFA, ndlr) pense", a exposé Platini devant la presse internationale à Monaco.
"Si la +goal line technology+ permet (dans un championnat d'Europe des nations, ndlr) aux deux assistants additionnels (dans l'arbitrage à cinq, ndlr) de se concentrer sur autre chose pour un meilleur arbitrage, alors on verra", a-t-il poursuivi.
"Mais, vous connaissez mes convictions: l'entrée de la +goal line technology+ va ouvrir la porte au +challenge+ (concept d'un entraîneur ou joueur qui pourrait visionner des ralentis pour contester une décision arbitrale, ndlr) alors, surtout ne rentrons pas là-dedans", a-t-il ajouté.
"Il y a 35 pays qui ont adopté l'arbitrage à cinq, un pays (l'Angleterre, ndlr) qui fait la +goal line+ dans son championnat: 35 contre 1", a-t-il conclu.
La technologie sur la ligne de but a été utilisée pour la première fois dans un Mondial au Brésil cet été.
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