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Burger King achète Tim Hortons dans une transaction évaluée à 11 milliards $

Burger King achète Tim Hortons
A Burger King franchise is seen Thursday, Sept. 2, 2010, in Los Angeles. Burger King Holdings Inc., the nation's perennially No. 2 hamburger chain, said that it is selling itself to little-known private equity firm 3G Capital in a deal valued at $3.26 billion. (AP Photo/Damian Dovarganes)
ASSOCIATED PRESS
A Burger King franchise is seen Thursday, Sept. 2, 2010, in Los Angeles. Burger King Holdings Inc., the nation's perennially No. 2 hamburger chain, said that it is selling itself to little-known private equity firm 3G Capital in a deal valued at $3.26 billion. (AP Photo/Damian Dovarganes)

La chaîne américaine Burger King achète Tim Hortons pour 11 milliards de dollars américains pour créer le troisième joueur mondial de la restauration rapide. Le siège social nouveau groupe sera basé à Oakville, en Ontario, et les deux entreprises conserveront leur marque de commerce de respective.

La nouvelle de la transaction, qui faisait l'objet de rumeurs depuis un certain temps, a été confirmée mardi matin dans un communiqué conjoint. Les actionnaires de Tim Hortons recevront 65,50 $ canadiens en argent et 0,8025 action ordinaire de la nouvelle entité pour chaque action apportée.

La nouvelle entreprise aura un chiffre d'affaires d'environ 23 milliards de dollars et 18 000 restaurants dans 100 pays. Le Canada sera jusqu'à nouvel ordre son plus important marché.

Elle sera détenue à 51 % par le fonds d'investissement brésilien 3G Capital, qui a acheté Burger King en 2010. Le géant de la restauration rapide américain demeurera basé à Miami, en Floride, bien que le siège social du nouveau groupe soit installé à Oakville, où est déjà basé Tim Hortons.

L'investisseur américain Warren Buffett joue un rôle-clé dans la transaction. Il s'est engagé à acheter des actions préférentielles d'une valeur de 3 milliards de dollars pour financer la transaction.

Cette fusion est considérée comme un exemple d'« inversion fiscale », phénomène en vertu duquel des entreprises américaines achètent des chaînes étrangères pour déménager leur siège social et ainsi payer moins d'impôts qu'aux États-Unis.

L'administration Obama a déjà annoncé qu'elle entendait agir pour contrer ce phénomène, mais n'a rien annoncé de concret jusqu'à nouvel ordre.

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