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La Syrie appelle la communauté internationale à combattre l'État islamique

La Syrie appelle la communauté internationale à combattre l'État islamique
AFP

Le gouvernement syrien se dit prêt à collaborer avec des puissances étrangères, même les États-Unis et la Grande-Bretagne, pour lutter contre les djihadistes de l'État islamique qui contrôlent une partie du territoire syrien.

Dans une déclaration à la presse, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a tendu la main à la communauté internationale en affirmant que son gouvernement était prêt à collaborer sur le plan régional et international pour « lutter contre le terrorisme dans le cadre de la résolution 2170 du Conseil de sécurité de l'ONU ».

Questionné par les journalistes qui lui demandaient si Damas serait même prêt à collaborer avec Washington et Londres pour lutter contre l'État islamique, Walid Mouallem a répondu : « Ils sont les bienvenus », précisant que son pays était prêt à collaborer avec n'importe quelle nation résolue à combattre l'EI.

Le chef de la diplomatie syrienne a également invité les pays voisins à partager les renseignements qu'ils détiennent sur les djihadistes avec son gouvernement.

Pas de frappes aériennes sans l'aval de Damas

Le ministre des Affaires étrangères syrien a cependant prévenu qu'il devrait obligatoirement être associé à tout projet de frappe aérienne étrangère contre des positions de l'État islamique sur son territoire. Autrement, une telle manœuvre serait considérée comme une agression contre la Syrie par Damas.

Rappelons que les États-Unis ont indiqué vendredi qu'ils étudient la possibilité d'étendre la lutte contre l'EI en Syrie après une série d'opérations aériennes contre les positions des djihadistes en Irak.

La Maison-Blanche maintient du même coup son appui aux forces de l'opposition syriennes qui combattent activement les troupes gouvernementales syriennes pour le contrôle du pays.

En Europe, un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré que l'Allemagne n'avait aucune intention de rétablir les ponts avec le gouvernement syrien, et ce, malgré la menace que représente l'État islamique dans la région.

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