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Turquie : nouveau coup de filet dans la police dans l'affaire des écoutes

Turquie : nouveau coup de filet dans la police dans l'affaire des écoutes

Les autorités turques ont interpellé mardi 25 nouveaux policiers dans le cadre de l'enquête ouverte sur des écoutes illégales de conversations téléphoniques du Premier ministre et président élu Recep Tayyip Erdogan, ont rapporté les médias.

Ce coup de filet, le troisième depuis juillet, s'est déroulé dans douze villes turques, dont Istanbul et Izmir (ouest), a précisé l'agence de presse privée Dogan.

A l'issue des précédentes opérations de ce type, plusieurs dizaines de policiers, dont certains gradés de haut rang, avaient déjà été inculpés et écroués dans le cadre de cette affaire, notamment pour "constitution et direction d'une entreprise criminelle".

Parmi les personnes placées mardi en garde à vue figure l'ancien chef adjoint des services de renseignement de la police d'Izmir, Hasan Ali Okan, qui avait été démis de ses fonctions l'hiver dernier à l'occasion d'une série de purges sans précédent qui ont visé plusieurs milliers de policiers et de magistrats.

Tous ces fonctionnaires sont accusés par le gouvernement d'être proches du mouvement religieux du prédicateur musulman Fethullah Gülen.

M. Erdogan reproche à son ancien allié, qui vit aux Etats-Unis depuis 1999, d'avoir manipulé pour lui nuire une enquête ouverte en décembre sur un vaste scandale de corruption l'impliquant avec son entourage.

L'essentiel des éléments à charge visant le Premier ministre et son gouvernement a été obtenu par des écoutes téléphoniques et publié sur les réseaux sociaux.

A la tête du gouvernement depuis 2003, M. Erdogan, 60 ans, a été élu chef de l'Etat le 10 août pour un mandat de cinq ans. Il doit prendre ses fonctions le 28 août.

fo-pa/bds

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