Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Obama présidera une session du Conseil de sécurité en septembre

Obama présidera une session du Conseil de sécurité en septembre

Le président américain Barack Obama présidera fin septembre une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la menace que font peser les jihadistes étrangers en Syrie et en Irak, selon des responsables américains.

Les Etats-Unis assumeront en septembre la présidence tournante du Conseil.

Les 15 pays membres du Conseil sont généralement représentés par leurs ambassadeurs à l'ONU mais laissent parfois leur place à des dignitaires en visite, ministres des Affaires étrangères ou chefs d'Etat et de gouvernement.

Les mêmes responsables américains n'ont pas précisé la date de cette session du Conseil.

M. Obama participera le 23 septembre à New York à un sommet sur le climat organisé par l'ONU et il doit s'adresser le lendemain matin à l'Assemblée générale de l'ONU, réunie en session plénière annuelle.

Le président américain avait déjà profité de sa présence à l'Assemblée pour présider en septembre 2009 une réunion du Conseil consacrée à la prolifération nucléaire.

D'autres chefs d'Etat ou de gouvernements de pays membres du Conseil, dont le président français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron, seront à New York fin septembre pour le sommet climatique ou la session de l'Assemblée.

En visite à Sydney le 12 août, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait annoncé que les Etats-Unis et l'Australie allaient saisir les Nations unies de la menace des jihadistes étrangers combattant en Syrie et en Irak dans les rangs de l'Etat islamique (EI) ou du Front al-Nosra.

"Le problème des terroristes voyageant à l'étranger n'est pas nouveau mais la menace s'est encore aggravée", a déclaré à l'AFP un responsable de la mission américaine auprès de l'ONU. "Internet et les réseaux sociaux ont fourni aux groupes terroristes des moyens sans précédent de promouvoir leur idéologie de haine et de faire de nouvelles recrues et les conflits en Syrie et en Irak ont souligné cette menace".

Washington estime que 12.000 étrangers ont rejoint l'EI ou Al-Nosra et Irak et en Syrie.

Le Conseil de sécurité a adopté vendredi dernier une résolution unanime pour bloquer le recrutement et le financement de ces groupes et a placé six de leurs dirigeants sur une liste noire soumise à des sanctions internationales.

cml-avz/bdx

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.